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La privatisation du Crédit populaire d’Algérie traîne toujours

mardi 8 mai 2007, par Ahlem

Le dossier de la privatisation du Crédit populaire d’Algérie traîne toujours et le ministre des finances s’est refusé de donner un délai pour sa finalisation.

Crédit populaire d’Algérie (CPA)

Mourad Medelci soutiendra, en revanche, que son département travaille activement à clore ce dossier. « Ce dossier sera finalisé au plus tard à la fin de l’année et j’espère avant », a-t-il poursuivi. M.Medelci a préféré ne plus fixer de date précise pour la privatisation de la banque "Crédit populaire d’Algérie". Une réaction qui suscite, en fait, des interrogations surtout que les responsables n’expliquent en rien ce retard. Pourtant, le grand argentier du pays a rassuré, à maintes reprises, que le processus de privatisation se déroule « correctement et qu’il est en bonne voie ». Le ministre avait déjà précisé qu’il faut un délai de deux ans pour privatiser une grande entreprise. La participation au capital du Crédit populaire d’Algérie est fixée à 51% au minimum, plaçant ainsi le futur repreneur en position d’actionnaire majoritaire.

A rappeler que quatre banques françaises, à savoir Société Générale, BNP Paribas, le Crédit Agricole et Natexis, une américaine, Citibank, et le groupe espagnol Santander sont en lice pour la privatisation du CPA. Huit banques étrangères au total y avaient manifesté leur intérêt. Le ministre délégué chargé de la Réforme financière vient de soutenir le contraire. En effet, dans une déclaration en marge de la signature, hier, d’un protocole d’affaires financier avec le Portugal, M.Karim Djoudi a affirmé que les banques étrangères préqualifiées sont « satisfaites » des conditions du déroulement du processus. Le ministre ajoutera que « le processus de privatisation du Crédit populaire d’Algérie se déroule normalement mais il faut savoir aussi que la cession d’une banque publique est un processus très complexe ». Il s’agit, essentiellement, de l’évaluation de cette banque, de la définition de la stratégie de cession, du lancement de l’appel d’offres pour la préqualification des banques, de l’élaboration des documents juridiques (contrat de cession, pacte d’actions...) qui ont été transmis aux banques préqualifiées.

Synthèse de Ahlem, www.algerie-dz.com
D’après L’Expression