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La promotion de la bancarisation en Algérie

samedi 23 juin 2007, par Ahlem

Le taux de bancarisation de la population en Algérie est moyen et serait d’une agence bancaire pour 28 000 habitants selon le président de l’ABEF.

Le développement de la bancarisation en Algérie se poursuit

Les infrastructures, les services de paiement et ceux destinés à la clientèle subissent en ce moment une réforme en Algérie. “Pratiquement, 85% des chèques interbancaires, il y en a des millions, sont maintenant traités sous la nouvelle plate-forme électronique. Les délais ont été totalement réduits par exemple de 1 mois à 5 jours. Certains problèmes persistent néanmoins sur quelques zones”, relèvera Abderahmane Benkhalfa, délégué général de l’ABEF (Association des banques et établissements financiers), sur les ondes de la radio Chaîne III. Cette infrastructure fournit, selon lui, confort à la clientèle, sécurité car le paiement cash va reculer et servira de base pour la bancarisation de l’économie des ménages. Ainsi, la bancarisation en Algérie suit, constatera-t-il, son rythme. “Nous sommes à plus de 22 millions de comptes aptes avec le CCP. Mais, il reste toutefois beaucoup de choses à faire. Le développement touche également la couverture bancaire. Nous sommes à un point bancaire pour 28 000 habitants. Il faudra encore élargir nos réseaux, à la fois par les banques existantes et celles à venir”, dira-t-il.

Le délégué général relèvera, cependant, des insuffisances liées aux procédures. Les systèmes d’information doivent se développer pour donner, relatera-t-il, une réactivité aux banques. La fonction commerciale des banques doit, en outre, se développer. Il a évoqué aussi certains aspects réglementaires qui, pour lui, doivent être revus. Car il s’agit aujourd’hui, précisera-t-il, d’un marché où la réglementation, le contrôle, la qualification juridique et judiciaire des actes de crédits et des transactions bancaires en Algérie, notamment celles établies avec l’étranger, doivent se faire dans un contexte qui sécurise et encourage la prise de risque. Pour la sécurisation de la place financière contre le blanchiment d’argent, Abderahmane Benkhalfa a déclaré qu’un contrôle qui vise l’intégralité des contrôles est en train d’être mis en place à travers les agences bancaires.

Synthèse de Ahlem, www.algerie-dz.com
D’après Liberté