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La réforme bancaire en Algérie piétine

lundi 11 février 2008, par Kahina

La réforme bancaire lancée en Algérie a pris du retard dans sa mise en place selon plusieurs cadres de banques algériennes.

La réforme bancaire en Algérie prend du retard.

La majorité des banques et des établissements financiers publics et privés algériens veulent s’impliquer pour accélérer la réforme bancaire en Algérie. Les banquiers issus du privé et du public viennent en effet d’élaborer et de transmettre plusieurs recommandations sur le financement de l’économie nationale au ministère des Finances, a appris l’APS auprès du ministère des Finances. Les propositions concernent le financement de l’économie et le cadre légal et réglementaire de l’activité bancaire et financière. Les banques et établissements financiers ont considéré que les réformes et mutations déjà initiées dans ce domaine doivent être confortées par « des actions substantielles ». Objectif : permettre aux banques le développement de leurs politiques et stratégies de croissance ainsi que la création de nouveaux produits et services bancaires. Autrement dit, les banquiers se plaignent de la théorisation de la réforme bancaire qui n’est pas encore appliquée sur le terrain.

Les banques publiques restent en effet soumises aux contrôles du pouvoir politique et agissent souvent avec des injonctions venues du gouvernement. Les banquiers ont suggéré la mise en place d’un mécanisme d’échange structuré et permanent entre l’Association des banques et établissements financiers (Abef) et le ministère des Finances, dont la tâche est de « contribuer à l’enrichissement des projets de loi touchant l’activité bancaire. L’accent a été également mis sur le dialogue technique qui doit être renforcé notamment entre les banques et la Banque d’Algérie sur le cadre juridique de l’activité bancaire. Sur le financement des PME en Algérie, les banques ont estimé que contrairement aux crédits d’exploitation, les crédits d’investissement constituent une source de difficultés (surcoûts des projets, insuffisance des fonds propres...). Dans ce sens, ils ont proposé que la prise en charge de ces difficultés ne peut être du ressort exclusif des banques lesquelles ont proposé, d’ailleurs, une révision appropriée de la forme et des durées des crédits.

Synthèse de Kahina, www.algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran