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La réforme financière en Algérie avance selon Djoudi

mardi 9 septembre 2008, par Rédaction

La réussite de la réforme financière et bancaire en Algérie est une priorité du gouvernement selon le ministre des finances Karim Djoudi.

Karim Djoudi s’exprime sur la réforme financière en Algérie.

Le ministre des Finances a présenté l’évolution de différentes réformes en cours, concernant le secteur des Finances en Algérie. En premier lieu, au sujet de la réforme du secteur bancaire, des résultats ont déjà été atteints dont (le premier) le renforcement de la stabilité et de la rentabilité des banques publiques grâce, notamment à la mise en place de contrats de performance pour les dirigeants et le renforcement du rôle des conseils d’administration, l’amélioration des fonds propres des banques publiques algériennes de plus de 150 milliards de dinars. De ce fait, tous les grands projets d’investissements sont financés par nos banques, le renforcement de la capacité d’engagement des banques sur les crédits à moyen et long termes grâce à une ligne de crédits du Trésor public et l’assainissement du portefeuille des banques avec le traitement des créances des entreprises publiques algériennes fortement déstructurées. Autres résultats, le renforcement du marché des crédits à travers l’élargissement de l’offre financière à travers le marché des obligations émises par les sociétés qui a déjà atteint plus de 160 milliards de dinars, la création en Algérie de sociétés de capital risque et de leasing, une plus grande intervention des banques publiques dans le financement des dispositifs gouvernementaux d’aide à la création d’emplois et la promotion de la part des banques publiques dans le crédit commercial.

Abordant les résultats de la réforme financière en Algérie, le ministre évoquera le développement du crédit immobilier, notamment par une augmentation de 30% en 2007 des crédits au logement en Algérie, ainsi que le renforcement de l’environnement juridique pour la couverture de l’hypothèque. De même, la modernisation des moyens de paiement, notamment avec le nouveau système de télécompensation des paiements dont le résultat a été une nette amélioration des délais de paiements de chèque et le lancement de la carte nationale de paiement bancaire et de retrait interbancaire. Il reste à souligner le développement constant des crédits destinés au financement de l’économie algérienne. Ces derniers, qui avaient enregistré une hausse de 13% entre 2006 et 2007, poursuivent la même tendance depuis le début de l’année en cours, tout comme il est à relever que 55% des portefeuilles des banques sont désormais constitués de crédits aux entreprises privées, a noté le ministre.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après Le Financier