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La transition épidémiologique en Algérie

dimanche 16 octobre 2005, par Souad

Une enquête nationale réalisée par l’INSP a mis en évidence la transition épidémiologique en Algérie. L’Institut national de santé publique rendra son rapport à la fin de l’année.

Les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité en Algérie.

Elle a pour objectif de « renforcer la capacité des services de santé à gérer les problèmes posés par l’avancée de la transition épidémiologique à travers une stratégie globale, intégrée et multisectorielle, et augmenter l’attention à la prévention des maladies chroniques non transmissibles, de tous les secteurs concernés par les changements dans les modes de vie », souligne le docteur Atek, épidémiologiste, chef de département d’information sanitaire à l’INSP et coordonnateur scientifique du projet en Algérie, puisque ce dernier concerne aussi la Tunisie, la France et la Belgique.

L’élaboration d’une stratégie d’intervention nécessite, avant tout une enquête nationale en tenant compte de la santé de la population qui se mesure par différents indicateurs. Il est question d’analyser la mortalité, la morbidité hospitalière pour arriver enfin à l’analyse de la santé de la population par cette enquête qui s’est déroulée à travers 16 wilayas d’Algérie, selon un indice global sanitaire. L’enquête sur la morbidité et les facteurs de risque des maladies non transmissibles, en cours de finalisation, a été menée du 11 juin au 7 juillet 2005.

Elle a porté sur 5000 ménages dont 4500 adultes âgés entre 35 ans et 70 ans dans 16 wilayas, 6 strates et 64 communes. Selon le docteur Atek, cette enquête a été réalisée par des équipes pluridisciplinaires, dont des médecins formés au niveau de l’INSP. « Le contrôle et le codage de certaines variables ont commencé depuis le mois de septembre et se poursuivent actuellement. Les résultats définitifs seront normalement prêts d’ici la fin du mois de décembre ou le début du mois de janvier », dira le docteur Atek avant de préciser que le délai de réalisation de cette étude est fixé pour 2006.

Selon le docteur Atek, les données du rapport final constitueront une base de travail pour présenter une stratégie d’intervention pour la prise en charge des pathologies chroniques en Algérie. Il est question, d’après lui, de revoir les systèmes de santé par rapport à cette nouvelle donne épidémiologique.

Synthèse de Souad
D’après El Watan