Le contrôle des changes en Algérie

Dans ce cadre, l’Algérie se heurte au contrôle des mouvements des capitaux dans le sens Algérie-étranger. Il est déjà arrivé que des produits ne sont pas entrés en Algérie alors qu’ils sont déjà payés ou alors ils sont entrés, mais ne sont pas conformes à la commande. Les systèmes et procédures mis en place ne sont pas efficaces, car les transferts se font préalablement au contrôle de douane. Les mesures de contrôle et les sanctions mises en place sont inefficaces et encouragent les opérateurs économiques peu scrupuleux à transférer l’argent sans réelle contrepartie, ce qui constitue des sorties illégales de devises, portant ainsi gravement atteinte au Trésor, c’est-à-dire aux intérêts du pays.

En résumé, l’Algérie transfère l’argent mais ne reçoit rien et cet argent constitue une évasion de capitaux à des fins personnelles. Malgré tout l’arsenal juridique mis en place, les auteurs de tels agissements trouvent toujours la faille. Ne serait-il pas nécessaire, pour éviter que de pareils agissements se répètent, de revoir la procédure en supprimant le transfert préalable, c’est-à-dire que l’Etat interdit tout transfert de capitaux fait avant dédouanement et vérification de la réalité des marchandises par les services des douane algériennes.

Synthèse de Souad, www.algerie-dz.com
D’après Le Maghreb