Accueil > ECONOMIE > Le crédit immobilier s’impose en Algérie

Le crédit immobilier s’impose en Algérie

vendredi 28 septembre 2007, par Kahina

Le crédit immobilier en Algérie représente 60% du total des crédits accordés aux particuliers par les banques algériennes et étrangères.

Le crédit immobilier se développe en Algérie

Quant aux taux d’intérêts des crédits immobilier et des crédits à la consommation en Algérie, et avec la concurrence, ils sont libres et sont fixés par le marché. Ils varient entre 5,5% et 8%, mais ils demeurent contenus. Actuellement, une banque ne peut pas octroyer un crédit à 20% d’intérêts. Cela dit, il y a une fourchette selon le profil et la productivité de chaque banque. Auparavant, le taux d’intérêt était de 19%. Or, actuellement, le marché vit une tendance baissière et les taux ne sont pas uniformes. Notons que 60% des crédits aux particuliers sont destinés à financer l’immobilier. Par contre, les crédits à la consommation sont destinés à financer des produits importés et ceci ne pose pas de problème vu que la durée est courte. Représentant plus de 40% des financements des banques, ces crédits participent à la subvention des importations et de la production étrangère. Cet état de fait est une tendance dangereuse pour l’économie locale.

Le crédit à la consommation doit être également considéré par les banques comme un des facteurs fondamentaux pour promouvoir l’entreprise algérienne et encourager la consommation des produits locaux. Le risque de surendettement, très élevé dans les pays développés risque de se poser en Algérie, cela devant la multiplication des formules des crédits. Le surendettement intervient lorsque le ménage prend beaucoup de crédits qui dépassent 50% de son revenu et qu’il ne peut plus y faire face. Actuellement, le taux d’impayés est faible. Il est estimé par les banques à seulement 3%. Ceci démontre que le risque de surendettement ne se pose pas encore en Algérie, mais il faut l’anticiper. C’est-à-dire que les banques doivent prévenir le “risque de surendettement des particuliers et des ménages auquel ces derniers pourraient s’exposer. Par rapport aux risques de surendettement qu’encourt le consommateur algérien un projet appelé “la centrale des risques ménages” (CRM), finalisé l’année dernière, est actuellement au niveau de la Banque d’Algérie. Ce projet a pour ambition de protéger le client en l’informant sur la menace du surendettement.

Synthèse de Kahina, www.algerie-dz.com
D’après Liberté