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Le marché obligataire en Algérie

vendredi 11 mai 2007, par Ahlem

L’évolution du marché obligataire en Algérie a été le thème de l’intervention du président de Startegica finance à l’occasion du Forum international de la Finance.

Le marché obligataire reste attractif en Algérie

Pour le président de Startegica finance, Lachemi Siagh, le marché obligataire est un produit attractif en Algérie. Le remboursement du principal est modulé en fonction des capacités de remboursement de l’entreprise et de ses cash flow. Les remboursements peuvent être annuels ou en fine. Les titres émis peuvent l’être en séries, ou encore avec une option intégrée rétractables ou extensibles. Il ajoute que les entreprises qui ont recours à ce genre de financement se protégent contre le risque de change, lequel souvent pèse très lourds sur les entreprises, et leur permet d’économiser le paiement de la prime des risques associés aux financements extérieurs. C’est un mode de financement qui génère beaucoup d’avantages, tant pour l’émetteur que pour les institutions financières souscriptrices.

Relancé depuis près de trois ans, le département obligataire du marché des capitaux d’Alger a permis de rendre disponibles, au profit des entreprises ayant émis des titres de créances (obligations), des financements évalués à un montant de plus de 151 milliards de dinars. Toutefois, sur ce montant global la prépondérance des ressources collectées auprès des particuliers demeure minime, en comparaison aux fonds provenant des épargnants institutionnels (banques, établissements financiers et assurances). Pour les épargnants, particuliers ou autres, les emprunts obligataires en Algérie offrent une opportunité de placement sûr, en contrepartie d’une rémunération en intérêts dont le taux est fixé à l’avance sur toute la durée de l’emprunt. De leur côté, les entreprises qui émettent des emprunts obligataires accèdent, par ce biais, à une source de financement avantageuse, en sollicitant l’épargne domestique pour y puiser de l’argent frais leur permettant de couvrir une partie de leurs investissements.

Synthèse de Ahlem, www.algerie-dz.com
D’après le Maghreb