Les Tunisiens intéressés par le marché algérien

Après Renault qui a émis le désir de sous-traiter la fabrication de certaines pièces destinées à l’usine installée au Maroc qui fabrique la « Logan », le centre tunisien de promotion des exportations (CEPEX) vient de recommander la destination algérienne et de conseiller aux opérateurs à s’installer dans notre pays et à mener des actions d’information sur l’attractivité du marché algérien. C’est ce qui ressort du séminaire sur l’analyse d’une étude concernant le marché algérien des composants automobiles, réalisé par le CEPEX et organisé, hier, à Tunis.

Ces recommandations du CEPEX sont motivées par sa crainte de la concurrence européenne avec l’entrée en vigueur de l’accord d’association avec l’Union européenne qui se traduira, à compter de janvier 2008, par un abaissement du niveau des droits de douanes imposés aux composants automobiles en provenance de l’Union. Ce rapprochement entre les deux pays dans le domaine de l’automobile, le centre tunisien le conçoit par des visites et expositions au salon « Equip Auto Algéria », des prospections des représentants et partenaires importateurs, l’organisation d’une journée d’information dédiée à la SNVI et des journées de partenariat algéro-tunisien dans le domaine.

La rencontre d’hier a été, de ce fait, consacrée à l’exposition des produits algériens et la présentation du parc roulant composé de 3,5 millions de véhicules, dont 2 millions de véhicules particuliers. Pour mieux convaincre les opérateurs de la rentabilité de ce marché, le CEPEX a présenté la Société nationale des véhicules industriels (SNVI) comme l’un des plus gros opérateurs algériens du secteur avec un chiffre d’affaires de 215 millions d’euros dont 8% de composants automobiles, vendus par les services après-vente. Il a également plaidé en faveur du marché algérien en évoquant notamment l’avantage de la proximité que présente ce marché ciblé et le choix du voisinage immédiat pour ses produits.

Synthèse de Samir
D’après la Quotidien d’Oran