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Les banques commerciales en Algérie ne seront pas pénalisées

dimanche 2 août 2009, par Rédaction

La suspension du crédit à la consommation en Algérie ne devrait pas mettre en péril l’existence des banques commerciales en Algérie selon les banquiers.

Les banques commerciales en Algérie.

C’est ce qui est avancé par certains banquiers qui rappellent que l’existence des banques commerciales en Algérie est loin d’être bâti sur un seul et unique produit, autrement dit le crédit à la consommation qui vient d’être suspendu par le gouvernement. Ce produit, insiste-t-on, n’a jamais été et ne sera pas l’épine dorsale de ces établissements financiers, en particulier les banques étrangères. S’il est vrai que bon nombre d’entre elles ont entamé leur activité en proposant le crédit aux ménages, il n’en demeure pas moins que l’essentiel de leurs activités est tourné vers d’autres créneaux « beaucoup plus juteux », révèle-t-on. En effet, il ne faut pas omettre de relever la présence de ces banques dans le financement du commerce extérieur qui est évalué, signale-t-on, en milliards de dollars. « C’est à ce niveau-là qu’on gagne beaucoup d’argent. Le reste, tout le reste n’est qu’une partie infime du portefeuille de l’établissement », souligne-t-on dans les milieux bancaires.

« Certes, le crédit automobile a renfloué substantiellement les caisses des banques commerciales en Algérie, mais l’aspect le plus rentable est ailleurs », affirme-t-on. Aussi, est-il admis aujourd’hui que les crédits accordés aux importateurs, ainsi que ceux consentis aux PME/PME ont tendance à générer assez de dividendes, permettant ainsi à ces banques de travailler à l’aise. Dans ce chapitre, il y a lieu de constater que les deux principales banques françaises implantées en Algérie, à savoir BNP Paribas et Société Générale, ne semblent pas affectées par la décision du gouvernement de suspendre le crédit à la consommation dans la mesure où dès la fin de l’année 2008, ces banques auraient réduit « drastiquement » la voilure de leurs engagements, notamment dans le crédit à la consommation. Cela n’a pas pour autant mis en péril le devenir de ces entités françaises puisque BNP Paribas, par exemple, n’a pas stoppé son déploiement en Algérie. « Si vous voulez prendre le pouls d’une banque, jetez un coup d’œil du côté de son réseau. S’il y a de nouvelles agences, cela signifie que tout baigne », souligne un enseignant de sciences éco à Alger.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant