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Les indicateurs financiers de l’Algérie sont au vert

mercredi 19 mars 2008, par Samir

La situation financière de l’Algérie est saine et positive selon le gouverneur de la Banque d’Algérie Mohamed Laksaci.

Mohamed Laksaci de la Banque d’Algérie.

A l’occasion d’un séminaire sur les systèmes financiers dans la région du Maghreb, le gouverneur de la Banque d’Algérie a souligné que des avancées ont été enregistrées depuis quelques années. Pour lui, les indicateurs clés du système financier en Algérie sont au vert et stables. L’inflation s’est stabilisée à 3% en moyenne sur les cinq dernières années, 3,5% en 2007, ce qui traduit essentiellement « la forte poussée des prix à l’importation des produits alimentaires ». Il fera aussi état du « renforcement de la position budgétaire [qui] a conforté la prépondérance de l’épargne budgétaire dans l’épargne intérieure ». « L’accès à l’épargne sur l’investissement a progressivement augmenté pour atteindre un ratio de 25% en 2006 et 22% en 2007 contre 13% en 2004 », a-t-il ajouté. En termes de performances financières, le gouverneur de la Banque d’Algérie a fait état de l’augmentation de l’épargne du secteur des hydrocarbures, mais aussi de celui des entreprises privées et des ménages. Le ratio dépôts auprès des banques par rapport au PIB est passé de 39% en 2005 à 46% en 2007.

Pour le ratio de distribution des crédits à l’Etat et à l’économie par rapport au PIB, il « est passé de 37,5% en 2005 à 36,8% en 2006 pour se situer à 35% en 2007 ». Donc, selon le gouverneur de la Banque d’Algérie, « le niveau des ressources collectées par les banques reste supérieur au niveau de distribution des crédits à l’économie et de participation de l’Etat ». Ce qui reflète les capacités excédentaires de fonds bancaires prêtables. Pour les crédits octroyés aux entreprises du secteur privé en Algérie, ils ont augmenté considérablement, dira M. Laksaci, puisque, selon lui, ils sont passés de 44% fin 2004 à 52% fin 2007. S’agissant des effets de la crise financière, il indiquera que la forte intégration et la complexité croissante des instruments d’intégration comportent des risques majeurs. Pour cela, il recommande d’« œuvrer en permanence à la mise en place et au développement de systèmes économiques et financiers en conformité avec les meilleures normes, pratiques et règles de fonctionnement », et cela afin d’« assurer la stabilité et améliorer les performances ».

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après La Tribune