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Les investisseurs fuient la Kabylie

vendredi 13 juin 2008, par Rédaction

La Kabylie fait face à un marasme économique causé par la baisse de son attractivité causée par l’insécurité et le terrorisme.

La Kabylie et les investisseurs.

Depuis les douloureux évènements qu’a connus la région en 2001, la Kabylie fait face à une sorte de marasme économique aux conséquences dramatiques sur la vie de la collectivité. L’oisiveté est mère de tous les vices, pour paraphraser un vieux proverbe. La Kabylie glisse de jour en jour dans une logique de désinvestissement. C’est une région qui dispose certes d’énormes potentialités humaines et naturelles. Néanmoins, ce ne sont là que des atouts dont la contribution au développement socioéconomique de la région est d’un impact assez réduit, pour ne pas dire insignifiant. Le chômage bat son plein en Kabylie. A Tizi Ouzou, les statistiques officielles parlent de 25% de taux de population oisive. Ameziane Medjekouh, président de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI Djurdjura) affirme quant à lui que le taux de chômage au niveau de cette wilaya dépasse les 30%. Depuis les douloureux évènements qu’a connus la région en 2001, la Kabylie fait face à une sorte de marasme économique aux conséquences dramatiques sur la vie de la collectivité.

L’oisiveté est mère de tous les vices, pour paraphraser un vieux proverbe. Et le fait d’avoir 30% de la population qui chôme à Tizi Ouzou démontre d’une façon objective que le malaise social est profond. Il va sans dire que des fléaux constituant de véritables dérives pour la société ont fait leur apparition, ou plutôt ont connu un accroissement des plus fulgurants depuis notamment que la Gendarmerie nationale a déserté la région. Des criminels de tout poil ont choisi depuis la Kabylie comme terrain de prédilection. La criminalité organisée se déploie présentement de manière spectaculaire en Kabylie. Cette région est aussi aux prises avec les intentions maléfiques de quelques groupuscules du Gspc qui continuent d’y sévir. Tous ces éléments réunis dans une seule région du pays ont fait de la Kabylie une région que fuient les investisseurs. En effet, le climat d’investissement en Kabylie est l’un des plus hostiles en Algérie. Cela d’autant plus qu’en sus des contraintes évoquées, il y a la bureaucratie administrative qui se dresse telle un hydre aux multiples têtes.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après le Jour d’Algérie