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Les placements de l’Algérie à l’étranger sont en sécurité

mardi 7 octobre 2008, par Samir

Les placements de l’Algérie dans les pays étrangers notamment aux Etats-Unis sont en sécurité selon le gouverneur de la Banque d’Algérie.

Le gouverneur de la Banque d’Algérie s’exprime sur les placements de l’Algérie à l’étranger.

Les réponses du gouverneur de la Banque d’Algérie aux questions des députés concernant les répercussions de la crise financière internationale sur les placements de l’Algérie à l’étranger ont-elles été convaincantes ? Pas sûr tant M. Mohamed Laksaci est resté dans les généralités s’étendant davantage sur les répercussions de cette crise sur l’économie mondiale que sur l’Algérie. Le gouverneur aura néanmoins eu le temps de réitérer une énième fois que les placements de nos réserves de changes placées par la Banque d’Algérie à l’étranger l’ont été dans des actifs sécurisés même si leur taux de rémunération n’est pas très élevé se chiffrant à 4,62 % en 2007 contre 4 % en 2006. M. Laksaci n’a toutefois pas précisé le montant de ces réserves placées à l’étranger ni leur répartition en terme de devise, indiquant simplement que les trois principales monnaies de placement sont en premier le dollar, ensuite l’euro et enfin la livre sterling. Selon lui, « les parts relatives de chaque devise ne sont pas constantes car il revient aux cambistes de choisir le moment opportun pour changer de devise ». Le gouverneur a affirmé que depuis l’émergence de la crise financière, la Banque d’Algérie « a pu faire face aux perturbations notamment celle survenues sur le marché des changes grâce à deux mesures. La première est « le placement dans des titres souverains comme les bons du Trésor américain même s’ils sont moins rémunérés ».

Le taux de 4,62 % en 2007 est d’ailleurs jugé « appréciable » par M. Laksaci qui a précisé que l’important était de respecter « les normes de sécurité et de liquidité ». La seconde est « la réduction des dépôts dans les banques commerciales internationales pour réduire, entre autres, les risques de liquidités ». M. Laksaci a expliqué que « l’essentiel de ce qui restait comme dépôts a été placé dans les banques centrales étrangères car elles ne connaissent pas de risque de liquidité et représentent un risque souverain ». Là encore, le gouverneur de la Banque d’Algérie n’a pas divulgué de chiffres, soulignant simplement que le souci de la Banque est « d’assurer la sécurité de notre capital en poursuivant une gestion prudente ». Pour justifier la nature des placements choisis par la Banque, M. Laksaci a expliqué que « 83 % des banques centrales dans le monde s’orientent vers les placements dans les bons de trésor qui sont des actifs souverains ». Selon lui, après la crise, « les normes de sécurité et de liquidité » sont devenus les principaux centres de préoccupation pour les autorités financières du monde reléguant au second plan l’aspect de la rémunération. Pour la Banque d’Algérie, a-t-il expliqué, la gestion des réserves de change est conforme « aux règles de bonne conduite » instaurées par le FMI.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant