Motorola réinvestit l’Algérie

Lors d’une rencontre avec les journalistes dans la soirée du mercredi à l’hôtel Sheraton, le directeur général de la région Afrique du Nord, le Marocain Ahmed Tej, a expliqué ce qui fonde le renouvellement de l’intérêt porté au marché de la téléphonie mobile en Algérie et le comment du redéploiement pour se le réapproprier à nouveau. Motorola a d’abord décidé de choisir un seul distributeur (contrairement à Nokia qui en a plusieurs), en l’occurrence Mobi One, une façon de s’assurer « une plus grande efficacité ». Tej estime qu’il a fait le choix le plus sérieux et le plus performant en Algérie.

Ce groupe dont le siège régional est implanté au Maroc depuis 20 années a vendu dans le monde, à fin 2004, le tiers du leader mondial qu’est Nokia. Cette année, les ventes d’appareils ont atteint plus de la moitié par rapport toujours à ce dernier. Pour Ahmed Tej, cela dénote la tendance à la reprise en main du marché international. Conforter cette progression doit passer, aux yeux des stratèges du groupe, par une attention accrue à recentrer sur les marchés émergents.

Et l’Algérie est identifiée dans ce sens comme un élément constitutif de ce marché-là, prometteur, prisée par les professionnels du téléphone mobile, en quête de croissance. Pour atteindre cet objectif, le responsable régional de Motorola compte sur une bonne distribution et un bon lancement de la gamme des produits, variée comportant plusieurs modèles d’appareils de sorte « à répondre à tous les goûts et à toutes les bourses ». L’investissement sera porté aussi bien sur l’entrée, le moyen que le haut de gamme.

Avant le 15 décembre, les accros du téléphone portable en Algérie se seront imprégnés du nouveau style de séduction de Motorola qui se distinguera par une campagne tapageuse et agressive. Les tarifs suivront, selon Ahmed Tej, puisque les potentiels clients pourront acquérir l’appareil 615 à partir de 7.000 DA.

Synthèse de Kahina
D’après le Quotidien d’Oran