Privatisation des banques publiques en Algérie

Cette rencontre, qui sera animée par le ministre délégué à la Réforme financière, Karim Djoudi, est organisée par la Confédération des cadres de la finance et de la comptabilité, dans le cadre du cycle des lundis de l’économie. C’est la première conférence du genre après la relance, il y a quelques mois, du processus de privatisation du Crédit populaire d’Algérie (CPA), première banque qui sera privatisée.

Cette conférence, qui intervient dans un contexte tendu, marqué par la multiplication des scandales financiers dans le secteur bancaire, sera sans doute l’occasion pour expliquer les échecs du gouvernement, depuis 1999, à ouvrir le capital des banques publiques algériennes. Et d’expliquer la nouvelle stratégie pour privatiser les banques publiques, une opération que les spécialistes jugent très déterminante pour l’aboutissement des réformes bancaires qui marquent le pas. « Privatiser une banque publique sera un signal très fort en direction des investisseurs étrangers. Cela donnera du crédit aux réformes économiques en Algérie et participera au développement du secteur bancaire qui reste le monopole des banques publiques », souligne un banquier.

Relancée il y a quelques mois après deux échecs, la privatisation du CPA devrait aboutir, au plus tard, début 2007. Le ministère des Finances a confié, à la banque d’affaires Rothschild, le pilotage de l’opération d’ouverture du capital du Crédit populaire d’Algérie qui est, selon une source proche du dossier, la banque publique la plus préparée pour la privatisation. Plusieurs banques étrangères, notamment françaises, italiennes et espagnoles, sont intéressées par cette ouverture du capital du CPA.

Synthèse de Rayane
D’après le Quotidien d’Oran