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Société Générale Algérie s’adapte

dimanche 2 août 2009, par Rédaction

La banque Société Générale Algérie a mis en place une cellule de crise afin de faire face à la suppression du crédit à la consommation en Algérie.

Société Générale Algérie.

Selon une source bien informée, la direction générale de Société Générale Algérie a notifié jeudi, soit le jour même de la publication des textes au Journal officiel, à toutes ses agences de par le territoire national l’arrêt définitif de ce type de prêt aux consommateurs. Société Générale Algérie n’est pas seule, loin s’en faut, à se mettre en conformité avec la nouvelle législation ; l’ensemble des banques, privées et publiques, est en fait concerné par cette décision et doit impérativement cesser l’octroi de crédits à la consommation aux particuliers, et ce, à compter du 30 juillet, date de la publication de la loi de finances complémentaire, affirme une source proche de l’Association des banques et établissements financiers (ABEF). Toutefois, pris de court par cette mesure, la Société Générale n’a pas manqué de saisir l’ABEF en vue d’intercéder en faveur de tous les opérateurs activant sur la place d’Alger à l’effet de permettre « les opérations qui sont en cours ».

Il a ainsi été demandé aux instances dirigeantes d’autoriser ces banques à mener à terme toute transaction similaire déjà entamée. Conséquence d’une disposition de la LFC, la Société Générale Algérie compte se redéployer et trouver une alternative aux crédits à la consommation. D’autant que ces crédits ne représentent que près de 2% de son chiffre d’affaires. Quid des autres banques ? Notamment Cetelem, filiale de BNP Paribas El Djazaïr, dont le crédit à la consommation est sans jeu de mots sa raison d’être même. Dédiée aux crédits aux particuliers, Cetelem, dont les activités ont été lancées au début de l’année 2006, serait-elle prête à parier sur l’avenir en Algérie et consentir à fournir l’effort de se redéployer ? Selon une source proche de l’ABEF, Cetelem devrait, elle aussi, se consacrer – exclusivement ? – à l’octroi de crédits immobiliers, seuls encore autorisés par l’Etat. Les crédits à la consommation, jugés « trop importants » et perçus tels une menace pour l’économie nationale, sont pourtant moindres que les prêts immobiliers.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après El Watan