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Société Générale restera en Algérie

samedi 23 février 2008, par Rédaction

La banque française Société Générale maintiendra ses activités en Algérie malgré la grave crise qui l’a sécouée récemment.

Société Générale ne quittera pas l’Algérie.

Société Générale « reste bénéficiaire » malgré la crise de l’immobilier américain et les effets de l’ »affaire Jérôme Kerviel » du nom de l’un de ses traders. Cette affaire de fraude a causé à la banque une perte de 4,9 milliards d’euros à laquelle s’ajoute une facture estimée à 2,6 milliards pour cause de crise des « subprimes ». En dépit de ces épisodes, la banque a clôturé l’exercice 2007 avec un bénéfice net de 947 millions d’euros en 2007. Dans son exercice à l’allure de communication de crise, le staff de la banque a veillé à envoyer des signes de bonne santé en direction de l’ensemble de ses réseaux internationaux. Fortement implantée dans ces trois régions, la banque déploie sa bannière rouge et noir, entre autres en Algérie, au Maroc, en Tunisie et en Egypte. « Il s’agit, souligne Philippe Citerne, de trois régions à fort potentiel de croissance pour la Société Générale. Notre stratégie de développement s’affirme et les résultats sont de qualité ».

La santé de la maison-mère n’étant « nullement » en cause, la Société Générale maintient le cap sur sa politique à l’international et s’en tient à l’ensemble de ses engagements. Entre autres projets plus que jamais d’actualité, le rachat du Crédit Populaire d’Algérie (CPA). Selon Jean-Louis Mattei, le patron de la banque à l’international, les retombées de la crise immobilière américaine ne pèsent en rien sur les activités du groupe à l’international. En novembre 2007, le gouvernement algérien avait annoncé, contre toute attente, la suspension du processus de privatisation de la première banque publique. La décision, intervenue quelques jours avant la remise des dossiers techniques par les candidats, avait été motivée par la crise immobilière américaine. Officiellement, le gouvernement souhaitait confirmer si cet épisode a laissé des traces sur les comptes des banques candidates. Interrogé par Le Quotidien d’Oran si l’effet « subprimes » risquait - s’agissant du Crédit Populaire d’Algérie - de changer la donne pour la Société Générale, Jean-Louis Mattei a remis la balle dans le camp algérien. Le dossier allant de report en report, le groupe français avoue être dans l’expectative. « Nous n’avons aucune idée du calendrier de privatisation », répond le « Monsieur international » de la banque.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran