Accueil > ECONOMIE > Un marché gazier en Algérie pour Snamprogetti

Un marché gazier en Algérie pour Snamprogetti

jeudi 24 juillet 2008, par Kahina

Le groupe italien Snamprogetti a remporté son deuxième projet gazier en Algérie dans le cadre du projet GNL d’Arzew.

L’Algérie accord un contrat gazier aux Italiens.

Le groupe italien Snamprogetti décroche son deuxième projet gazier en Algérie pour la réalisation du 2e train de GNL (GL3/Z) et d’une jetée avec brise-lames, des champs de Gassi Touil et Rhoude Nouss, cette fois avec le groupe japonais Chiyoda. Snamprogetti S.p.a. est une société d’ingénierie du groupe ENI. Elle est spécialisée dans les projets pétroliers, recherche en mer et sur terre, construction d’oléoducs et gazoducs, structures de protection de l’environnement. Son siège social est implanté à San Donato Milanese, à coté de Milan et dispose d’un centre à Fano. En 2006, la société est passée dans le giron de Saipem, très importante société d’ingénierie du groupe ENI, première au niveau mondial. En 2007, le groupement italien Saipem-Snam Progetti Lead a déjà décroché en Algérie un premier projet de réalisation d’une canalisation de 495 km pour le transport de gaz de pétrole liquéfié (GPL) entre le gisement de Hassi R’mel et les usines de traitement d’Arzew.

Le projet a été baptisé LZ2. L’ouvrage, d’un diamètre de 24 pouces et d’une longueur de 495 km, doit être réalisé en 26 mois pour être livré à la fin de l’année 2009. Voilà que le groupe, en consortium avec le groupe japonais Chiyoda, négocie son deuxième projet gazier en Algérie car l’entreprise nationale des hydrocarbures Sonatrach a décidé de ne pas retenir le consortium Anglo-indonésien « Petrofac /IKPT » pour la réalisation d’un nouveau train de GNL prévu dans la zone industrielle d’Arzew, a indiqué avant-hier le directeur de la division développement, M. Mekki Henni. Le consortium anglo-indonésien n’a pas présenté suffisamment de garanties, car les documents fournis par celui-ci, notamment ceux du détenteur du procédé « APCI » et du fournisseur des turbomachines de cycle « Général Electric/Nuovo Pignone » « sont insuffisants et ne répondent pas aux exigences de Sonatrach », a expliqué la même source.

Synthèse de Kahina, www.algerie-dz.com
D’après Le Jeune Indépendant