ZF Algérie dénonce la contrefaçon

Le directeur général de ZF Algérie, Hammoudi Azzeddine, a expliqué que depuis son installation en Algérie l’allemand ZF a investi environ un million d’euros et que le groupe « est disposé à investir davantage s’il a la possibilité d’exporter ses produits vers l’Afrique et les pays limitrophes de l’Algérie, car cela ne servirait à rien d’investir pour produire davantage et accumuler des stocks ». ZF Algérie produit annuellement 3 000 boîtes de vitesses en CKD et possède une chaîne de montage qui peut aisément être dédoublée. Même si le parc automobile national est composé à 75 % par des agrégats ZF, le groupe allemand, à l’instar de son partenaire algérien, fait face à la montée de la contrefaçon, a déploré M. Hammoudi.

Ainsi, sur l’ensemble des pertes qu’occasionne la contrefaçon à la SNVI, ZF en subit une bonne partie, estimée par le responsable à près de 50 %. « Nous n’avons pu rétablir notre équilibre qu’à partir de la fin de 2007 », a-t-il dit. Faisant plus particulièrement allusion à la Chine, M. Hammoudi a expliqué qu’il y a sur le marché algérien des véhicules ayant dans leurs composantes des produits ZF aujourd’hui dépassés, et pour lesquels les licences ont depuis longtemps expiré. Selon le directeur général de ZF Algérie, les efforts des pouvoirs publics visant à contenir la contrefaçon sont insuffisants, ce qui est d’autant plus regrettable, selon lui, que « ZF à dû payer pour protéger son label en Algérie ».

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant