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Le CIC s’intéresse à l’Algérie

dimanche 19 mars 2006, par Bilal

L’Algérie intéresse le Crédit industriel et commercial (CIC), qui compte charger un des membres de son directoire de discuter à Alger des opportunités d’investissement dans le marché algérien.

La venue en Algérie de la délégation du CIC intervient après les visites des PDG de Société Générale et de BNP Paribas.

Avec les autorités algériennes, il sera question de la privatisation des banques publiques et de l’implantation du CIC en Algérie. Le CIC suit de près la privatisation des banques publiques et étudie la possibilité d’ouvrir sa propre filiale en Algérie. Actuellement, le CIC est présent en Algérie à travers un bureau de liaison qui travaille surtout avec les PME françaises qui exportent vers le marché algérien. Le CIC s’intéresse à la privatisation du CPA qui est en cours, mais aussi à la BDL et à la BNA. Mais le CPA est convoité par de grandes banques comme Société Générale, BNP Paribas et HSBC à travers le Crédit commercial de France (CCF), sa filiale française.

La concurrence s’annonce rude entre les grandes banques étrangères qui veulent le CPA pour s’implanter durablement en Algérie, un marché encore vierge. « Si Société Générale et BNP Paribas ne cachent pas leur intérêt pour le CPA, le CIC est plus discret sur ses projets en Algérie. Le CPA et la BNA sont deux grandes banques, de gros morceaux pour le CIC. En plus, il y a la concurrence de grands groupes bancaires européens. Mais la BDL est une banque dont la dimension lui convient ; elle est à sa portée », confie une source bancaire. Depuis 1998, le CIC fait partie du groupe Crédit Mutuel qui fait partie des cinq premiers réseaux bancaires en France.

La venue de la délégation du CIC intervient après les visites des PDG de Société Générale et de BNP Paribas. Les deux responsables se sont entretenus avec les autorités algériennes sur la privatisation des banques publiques, notamment le CPA, et sur le développement de leurs filiales algériennes. Ces visites confirment l’intérêt des banques françaises pour l’Algérie. « En Europe occidentale, le marché est saturé. Le taux de bancarisation dépasse les 100%. En Algérie, tout est encore à faire. Par exemple, en France, le taux de vulgarisation des cartes de crédits bancaires dépasse 100%.

Synthèse de Billal
D’après le Quotidien d’Oran