Bienvenue sur Forum Algérie, la communauté du site algerie-dz.com, votre fenêtre sur l'Algérie et le monde!
Pour avoir un accès total au forum algerie-dz.com, vous devez vous inscrire pour un compte gratuit. En tant que membre du forum, vous pourrez participer aux discussions, communiquer avec les autres membres et rejoindre le Club des Membres.
Si vous rencontrez des difficultés à vous inscrire ou à vous identifier sur Forum Algérie, n'hésitez pas à contacter l'équipe du support algerie-dz.com.
J'ai toujours cru que "Nwader" signifiait la prairie.
Par chez nous (sud-ouest) n'wader était l'endroit ou l'on battait le blé, l'orge .
Un grand espace , sol dur, avec au milieu un mat , où l'on attachait deux mulets à une longue corde, le blé ou l'orge était mis au fur et à mesure que les equidés tournaient .
Apres avec des fourche on prenait la paille qu'on lançait en l'air pour la séparer
des graines .
C'était une grande fête pour nous gamins, car il y avait de tout , pour manger et boire ( thé , café , l'ben, dates, m3akra, beignets, m'samen, berkoukes ).
A la fin du battage , c'était la ghaïta , le bendir , le barouk et la danse du 3'laoui .
Tout cela est perdu , hélas .
" Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "
J'ai toujours cru que "Nwader" signifiait la prairie.
Il me semble qu'il y a là un glissement de sens comme cela est fréquent dans les langues. Ainsi, un lieu prend le nom de ce à quoi il servait: à Oran, on a des quartiers qui ont pris le nom des produits agricoles qui étaient plantés avant que le béton n'y pousse: zra3, batata, zitoune... On a aussi des agglomérations qui ont pris les nom des jours du marché hebdomadaire qui s'y tenaient: el khemis, larba3, thlath...
Par chez nous (sud-ouest) n'wader était l'endroit ou l'on battait le blé, l'orge .
J'ai entendu du coté de chez moi que l'opération de battage des grains s'appelle ed-ders (on entend aussi la prononciation ed-dris) et il me semble que le lieu où cela s'effectuait on l'appelle el-medres (qui est le nom d'un quartier à Tlemcen).
"Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence
Boubibtis je te jure que non, c est pour cela que j adore ce topic , qu est ce que j apprends des choses , merci à tous d y participer, moi j ai honte de moi même, vous parlez la darija, l arabe littéraire, le kabyle, vous êtes trop fort. na7chem
Il me semble que swider désigne un chat, en pensant à la comptine qui met en scène Lalla Zoubida et son chat Sisane:
hadik Zoubida dahrletelkoum fi rasserkoum. mou7koum
sérieux benam c'est la Zoubida qu on connait ? celle de HoHey?
elle semble si douce ...je comprends mieux l amour que lui porte Zoubir
Nwader je crois par chez moi ça veut dire des lunettes non?
Tu m'as fait bien rigoler mais tu as tout à fait raison. khrejti mene laqseb, tu as surgi d'entre les roseaux, c'est à dire de là d'où l'on ne s'y attendait pas. J'ai donc rigolé parce que tu m'as pris de court et j'ai trouvé cela, même involontairement, génial. Transcrit comme ça, cela veut bien se comprendre 'lunettes'. Le problème c'est qu'au moins deux lettres arabes peuvent, si l'on n'y prend pas garde, se transcrire par la lettre d:
1. le dhâdhض: un d emphatique (à prononcer avec un 'a' comme dans sun des angliches), et que l'on transcrit généralement "dh". C'est celui que l'on trouve dans nwadher, les lunettes.
2. le dâlد: un d simple (sa prononciation voyellisé par un 'a' se rapproche de celle de cat des angliches). C'est celui de mot nwader qui a fait l'objet de discussions.
Envoyé par illumination
sérieux benam c'est la Zoubida qu on connait ? celle de HoHey?
elle semble si douce ...je comprends mieux l amour que lui porte Zoubir
Je ne sais pas. Il faut demander à HoHey. Mais d'après khalti Batoul, qui est un arbre généalogique fait femme, Zoubida l'amour de Zoubir smmawha 3la Zoubida sa grand'mère. La grand'mère était tellement belle qu'elle a inspiré un grand nombre de chansons, peut être que la comptine en fait partie (rires comme elle dirait elle Makhlouka).
"Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence
Commentaire