Le code de la famille a 20 ans. Les femmes algériennes subissent depuis deux décennies les dispositions discriminatoires de ce texte. Elles sont nombreuses aujourd’hui à errer en compagnie de leurs enfants et à affronter quotidiennement le côté obscur de la société.
C’est le 9 juin 1984 que l’APN, sous la présidence de Rabah Bitat, a décidé d’octroyer à la femme algérienne un statut de mineure. Le contenu du texte a été tenu secret ainsi que son adoption. De tous les textes (...)
Accueil > Mots-clés > (Mots sans groupe...) > Code de la Famille
Code de la Famille
Articles
-
Genèse du code de la famille en Algérie
9 juin 2004, par Hassiba -
Code de la famille : Des femmes et de leurs tuteurs putatifs
7 septembre 2004, par HassibaImaginons qu’au lieu de discuter de la réforme du statut légal de la femme en Algérie, nos instances gouvernementales et législatives débattaient de la nécessité de la suppression de l’esclavage après tout, le dernier pays musulman (il s’agit de la Mauritanie) n’a consenti à promulguer l’abolition de cette odieuse institution qu’en 1980 ! On verrait une partie des dirigeants du FLN, la majorité sinon la totalité de ceux du Hamas et de Nahda de s’y opposer.
Des partis microscopiques (...) -
Divorce en Algérie : La preuve au féminin
3 novembre 2004, par HassibaEn Algérie, les islamistes s’opposent à la révision du code de la famille au motif qu’elle fait encourir à la cellule familiale un risque d’éclatement. Pourtant, la réalité montre que c’est l’application de la loi de 1984 qui menace la survie du couple et par là même le devenir de sa descendance.
Que le divorce survienne comme un malheur ou comme une délivrance, il s’accompagne toujours de grandes souffrances pour la femme. Rendue extrêmement vulnérable par un code de la famille qui ne (...) -
Code de la Famille : Un enfant dans le dos de la Constitution
6 janvier 2005, par Hassiba« La femme naît libre et demeure égale à l’homme en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune [...]
Pour l’entretien de la force publique et pour les dépenses d’administration, les contributions de la femme et de l’homme sont égales ; elle a part à toutes les corvées, à toutes les tâches pénibles ; de même elle doit donc avoir part à la distribution des places, des emplois, des charges, des dignités et de l’industrie », lit-on en substance dans (...) -
Code de La Famille : 20 ans après
8 mars 2004, par HassibaSuppression du tutorat, responsabilité parentale partagée, droit de la femme divorcée au logement... Ces propositions seront présentées pour adoption au Parlement.
Le printemps qu’augure ce 8 mars sera-t-il fleuri d’espoirs ? Depuis 20 ans, cette date anniversaire du combat des suffragettes a toujours constitué une sombre commémoration dans notre pays. Pendant deux décennies, les femmes ont enduré une loi scélérate - le code de la famille promulgué en 1984 par le président Chadli (...) -
Le code de le famille et la reconnaissance en Algérie
6 octobre 2004, par HassibaLes rétrogrades de tout bord en Algérie continuent d’amadouer leurs auditoires en se trompant gravement d’époque, en se référant à une histoire mythique, alors que nos ancêtres et contemporaines, mères, sœurs et filles, ne sont pas demeurées passives au rendez-vous cruciaux de l’histoire, de la plus haute antiquité à novembre 1954.
_ Présentes et actives au rendez-vous de l’histoire « Les princesses sacrifiées, assassinées, suicidées pour raison d’Etat passent ici plus nombreuses (...) -
Algérie : Vers un code de la famille plus favorable aux femmes
28 septembre 2004, par HassibaL’Algérie s’apprête à adopter un code de la famille plus favorable aux femmes algériennes malgré la forte opposition des intégristes islamistes.
A défaut d’être supprimé, le code algérien de la famille - dénoncé comme "code de l’infamie" par des associations féminines - va être profondément modifié dans un sens plus favorable à la femme, désormais considérée, dans plusieurs domaines, comme l’égale de l’homme. Le jour du mariage civil, en particulier, le consentement du père de la future (...) -
L’avant-projet de loi amendant le code de la famille finalisé
20 août 2004, par HassibaBeaucoup d’encre a coulé. Des années de combat du mouvement féminin. Plus de vingt ans de protestation, contestation, dénonciation et occupation des rues et des espaces publics pour revendiquer la citoyenneté à part entière des femmes et leur égalité devant la loi avec les hommes.
Une égalité que d’aucuns, dont l’idéologie rétrograde n’a d’égal que leur acharnement à maintenir plus de la moitié de la société à leurs pieds, ont assimilé à une volonté des femmes d’épouser quatre hommes. (...) -
L’injustice en héritage en Algérie
22 janvier 2005, par HassibaEn Algérie, le code de la famille comme le droit coutumier sont utilisés pour dépouiller les femmes des biens qui devraient leur être légués.
Tout commence dans un taxi. Entre autres papotages, le chauffeur, qui fait monter dans sa voiture l’une de ses connaissances, engage la conversation sur un sujet visiblement irritant : “Te souviens-tu de notre ancienne voisine. Figure-toi que ses beaux-fils lui ont “dévoré” sa fortune et l’ont dépossédée des biens qu’elle a concédés à leur défunt (...) -
Code de la famille : Le ouali, une polémique inutile
24 août 2004, par HassibaLes réformateurs du code de la famille ont estimé devoir abolir l’obligation du ouali pour la validité du mariage de la femme.
Le ouali tierce personne qui donne ou exprime le consentement pour le mariage d’une femme majeure ou mineure. Règle religieuse et/ou tradition séculaire (?) sa présence et son aval est une condition de validité du mariage. Dans l’exposé des motifs, il est affirmé que cette obligation est un usage algérien ; ce qui est complètement faux, cette règle est observée (...)