Les réformateurs du code de la famille ont estimé devoir abolir l’obligation du ouali pour la validité du mariage de la femme.
Le ouali tierce personne qui donne ou exprime le consentement pour le mariage d’une femme majeure ou mineure. Règle religieuse et/ou tradition séculaire (?) sa présence et son aval est une condition de validité du mariage. Dans l’exposé des motifs, il est affirmé que cette obligation est un usage algérien ; ce qui est complètement faux, cette règle est observée (...)
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Code de la Famille
Articles
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Code de la famille : Le ouali, une polémique inutile
24 août 2004, par Hassiba -
La violence à l’égard des femmes en Algérie
29 avril 2004, par nassimLa violence à l’égard des femmes en Algérie atteint un seuil critique, selon une étude menée par les services de la police, de la justice, de la santé et l’association algérienne SOS Femmes en détresse durant le premier semestre 2003.
Le groupe de recherche "Violences à l’encontre des femmes", créé à l’Institut national de santé publique (INSP) en 1995, a traité les premiers résultats de cette enquête nationale, indique mercredi le quotidien "El Watan".
Les résultats définitifs de (...) -
Code de la Famille : Un enfant dans le dos de la Constitution
6 janvier 2005, par Hassiba« La femme naît libre et demeure égale à l’homme en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune [...]
Pour l’entretien de la force publique et pour les dépenses d’administration, les contributions de la femme et de l’homme sont égales ; elle a part à toutes les corvées, à toutes les tâches pénibles ; de même elle doit donc avoir part à la distribution des places, des emplois, des charges, des dignités et de l’industrie », lit-on en substance dans (...) -
Algérie : Vers un code de la famille plus favorable aux femmes
28 septembre 2004, par HassibaL’Algérie s’apprête à adopter un code de la famille plus favorable aux femmes algériennes malgré la forte opposition des intégristes islamistes.
A défaut d’être supprimé, le code algérien de la famille - dénoncé comme "code de l’infamie" par des associations féminines - va être profondément modifié dans un sens plus favorable à la femme, désormais considérée, dans plusieurs domaines, comme l’égale de l’homme. Le jour du mariage civil, en particulier, le consentement du père de la future (...) -
Code de la famille : Des femmes et de leurs tuteurs putatifs
7 septembre 2004, par HassibaImaginons qu’au lieu de discuter de la réforme du statut légal de la femme en Algérie, nos instances gouvernementales et législatives débattaient de la nécessité de la suppression de l’esclavage après tout, le dernier pays musulman (il s’agit de la Mauritanie) n’a consenti à promulguer l’abolition de cette odieuse institution qu’en 1980 ! On verrait une partie des dirigeants du FLN, la majorité sinon la totalité de ceux du Hamas et de Nahda de s’y opposer.
Des partis microscopiques (...) -
Le combat continue pour la femme algérienne
24 février 2005, par nassimElles considèrent que le projet est vidé de sa substance à travers le maintien d’une telle disposition qui fige la femme algérienne dans le statut de mineure.
Après avoir milité pendant une vingtaine d’années pour l’annulation du code de la famille, voté par l’Assemblée nationale FLN en 1984, les animatrices du mouvement féminin ont accepté de tempérer leurs exigences. Les amendements proposés par la commission mise en place par la chancellerie durant l’hiver 2004 constituaient, à leurs (...) -
Bouteflika favorable à la révision du code de la famille
11 octobre 2004, par nassimLe président Bouteflika a qualifié d’« impérative » la révision du code de la famille.
« La révision du code de la famille s’est avérée impérative si nous voulons garantir la stabilité et l’harmonie dans la société et assurer le respect de la chariâ qui reste valable en tout temps, conformément à la tradition des premiers exégètes », a-t-il déclaré. En réponse au discours dans lequel les partis islamistes accusent notamment le gouvernement de vouloir « laïciser » et « occidentaliser » (...) -
L’injustice en héritage en Algérie
22 janvier 2005, par HassibaEn Algérie, le code de la famille comme le droit coutumier sont utilisés pour dépouiller les femmes des biens qui devraient leur être légués.
Tout commence dans un taxi. Entre autres papotages, le chauffeur, qui fait monter dans sa voiture l’une de ses connaissances, engage la conversation sur un sujet visiblement irritant : “Te souviens-tu de notre ancienne voisine. Figure-toi que ses beaux-fils lui ont “dévoré” sa fortune et l’ont dépossédée des biens qu’elle a concédés à leur défunt (...) -
L’avant-projet de loi amendant le code de la famille finalisé
20 août 2004, par HassibaBeaucoup d’encre a coulé. Des années de combat du mouvement féminin. Plus de vingt ans de protestation, contestation, dénonciation et occupation des rues et des espaces publics pour revendiquer la citoyenneté à part entière des femmes et leur égalité devant la loi avec les hommes.
Une égalité que d’aucuns, dont l’idéologie rétrograde n’a d’égal que leur acharnement à maintenir plus de la moitié de la société à leurs pieds, ont assimilé à une volonté des femmes d’épouser quatre hommes. (...) -
La modification ou l’abrogation du code de la famille sont inévitables
12 septembre 2004, par HassibaEn Algérie, lorsqu’il s’agit des droits de la femme, question sensible pour certains enjeu politique, pour d’autres, il est demandé aux associations féminines de ne pas faire de la surenchère. Nous n’en ferons pas.
Mais il est difficile de se taire, il est difficile de ne pas s’impliquer dans le débat qui concerne notre statut et notre devenir dans la famille. C’est même un devoir pour nous en tant que citoyennes d’intervenir et de dire notre pensée à ceux qui s’arrogent le droit de (...)