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Algérie-France : Le traité d’amitié a un avenir

lundi 20 mars 2006, par Rédaction

Le traité d’amitié entre l’Algérie et la France est toujours à l’ordre du jour et reste un projet qui retient l’attention des deux chefs d’Etat, affirme Mohamed Bedjaoui, le ministre des Affaires étrangères.

Bouteflika et Chirac se disent engagés à concrétiser le traité d’amitié entre l’Algérie et la France.

Le ministre qui répondait à une question sur la loi française du 23 février 2005 glorifiant le colonialisme, a déclaré qu’elle « a considérablement freiné l’élan dans lequel se sont engagées les relations entre les deux pays, particulièrement durant ces cinq dernières années ». En précisant que la récente décision du Conseil constitutionnel français de déclasser l’article 4 de cette loi, permettra aux relations entre les deux pays de « reprendre désormais leur cours normal ».

Au sujet du processus de Barcelone, M. Bedjaoui a rappelé que « si l’Algérie juge son bilan mitigé -et elle a eu à le signifier de la manière la plus claire et la plus franche à l’occasion du dernier sommet- c’est principalement par attachement aux objectifs stratégiques que véhicule ce partenariat, mais qui n’ont pu malheureusement, dix ans après son lancement, se traduire sur le terrain, en raison d’un certain nombre de contraintes et du fait aussi que les quelque avancées réalisées ne se sont pas effectuées au rythme que nous aurions souhaité ». Pour le ministre « l’Algérie reste cependant attachée à ce processus et ne souhaite pas que cette modestie des résultats de dix ans de partenariat suscite une désaffection ou un découragement des partenaires ».

A propos de la construction maghrébine, le ministre a répondu que « l’Algérie a toujours affirmé son attachement à la construction du Maghreb arabe et exprime sa conviction que cette oeuvre commune procède d’un choix stratégique irréversible et répond aux aspirations profondes des peuples maghrébins ». Et de poursuivre que « la première perspective à laquelle nous nous attelons actuellement est, évidemment, la tenue du 7e Sommet de l’UMA ». Et de conclure à ce sujet que « pour le reste, je crois qu’il est clair pour tous que la construction unitaire maghrébine est dans l’intérêt général et qu’elle doit se réaliser en fonction de ses mérites propres et dans l’équilibre des droits, obligations et bénéfices. C’est comme cela que se sont édifiés les regroupements régionaux qui ont réussi ».

Synthèse de Rayane
D’après le Quotidien d’Oran