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Algérie-France : le traité d’amitié en 2007 ?

jeudi 18 mai 2006, par Samir

Le traité d’amitié entre l’Algérie et la France aura plus de chance d’être signé dans le cas de l’élection de Nicolas Sarkozy à l’Elysée, estime Abderrahmane Dahmane, secrétaire national chargé des relations avec les associations d’émigrés à l’UMP.

Nicolas Sarkozy.

Un avis qui laisse croire que la perspective d’un traité d’amitié entre l’Algérie et la France reste évidemment ouverte même si la négociation de ce texte fondamental prendra encore du temps. Ce qui est « normal pour un document de cette importance », a estimé, mardi, à l’Assemblée nationale française, Catherine Colonna, ministre française déléguée aux Affaires européennes. Cette dernière soutient d’un autre côté que les discussions sont au point mort en raison de la tension entre Paris et Alger sur le passé colonial français.

Un traité d’amitié essentiellement motivé par des urgences économiques, tant Paris se préoccupe des percées enregistrées, au cours des deux dernières années, par les Etats-Unis, la Russie et, à un degré moindre, la Chine. Longtemps exhibé mais retardé à chaque échéance en raison des divergences politiques persistantes entre Alger et Paris, le traité d’amitié sur lequel se fondent les espoirs de voir les relations algéro-françaises prendre un nouvel essor, a été, sinon enterré, du moins remis à des heures plus propices. De son côté, Mohamed Bedjaoui, ministre des Affaires étrangères, réaffirmait lors de la visite de Philippe Douste-Blazy, que « l’Algérie reste très attachée à la signature du traité d’amitié qui doit être un traité conclu par les peuples algérien et français sans l’adhésion desquels un tel engagement n’aurait pas la signification qu’il mérite. »

En ajoutant qu’un tel pacte doit sceller l’union entre les deux peuples et non pas seulement entre les deux gouvernements ou les deux présidents, Mohamed Bedjaoui a clairement signifié que la maturation est loin d’être achevée, surtout qu’il n’a pas hésité à ajouter que « les conditions psychologiques, objectives, ne sont pas suffisamment propices », à l’heure actuelle, pour une éventuelle conclusion dudit traité. Néanmoins la déclaration d’Abderrahmane Dahmane laisse la porte ouverte à une éventuelle signature du traité d’amitié entre l’Algérie et la France en 2007, c’est-à-dire en cas d’élection de Nicolas Sarkozy à la présidence.

Synthèse de Billal, algerie-dz.com
D’après l’Expression