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Algérie : Madani et Belhadj provoquent l’Etat

dimanche 24 septembre 2006, par Rédaction

Le retour en Algérie de l’intégriste Rabah Kebir semble avoir donné des forces nouvelles à ses amis fanatiques de l’ex-FIS, Abassi Madani et Ali Belhadj en tête, qui se disent prêts à créer un nouveau parti islamiste.

Algérie : Madani et Belhadj provoquent l’Etat.

Au cours de leurs interventions sur les chaînes de télévision pro-islamistes, les Abassi Madani, Rabah Kébir, Mezrag et autres haussent le ton et réclament la renaissance de leur mouvement sur la scène politique.
Abassi a déclaré sur les écrans d’Almoustakillah qu’il est prêt a créer un autre parti politique avec une appellation autre que le FIS.

Le premier responsable du parti dissous n’a pas manqué également de proposer un congrès national, selon lui la seule et unique solution pour rétablir la paix en Algérie. Sur l’autre chaîne « Al-Hiwar », Ali Belhadj a déclaré à partir d’Alger qu’il ne renoncera pas à ses droits civiques, qu’il poursuivra son militantisme politique, et que selon lui, nul ne peut lui interdire de le faire. Sur la même chaîne, Rabah Kébir confirme ses propos tenus lors de la conférence de presse et affirme qu’il est sur le point de bâtir un autre parti
politique. Abassi Madani, Ali Belhadj, Kébir, Mezrag et compagnie tiennent un langage virulent semblable à celui des années 199O.

Par leurs déclarations, les dirigeants du parti dissous qui ont mis l’Algérie à feu et à sang défient l’Etat, violent la loi de la réconciliation nationale votée par 9O% du peuple algérien. En dépit des pertes humaines dont ils sont responsables, les « chouyouks » rêvent toujours de voir leur diabolique projet se concrétiser, à savoir« la création d’un Etat similaire à celui des talibans ».
Abassi, Kébir, Mezrag et autres ont sûrement oublié qu’ils étaient à l’origine de l’assassinat de plus 2OO 000 personnes et la perte de plusieurs millions de dinars pour rien. Ces derniers ont certainement compris que la clémence de l’Etat en leur faveur et les mesures de grâce qui ont touché leurs acolytes étaient une faiblesse du pouvoir de Bouteflika.

Synthèse de Mourad, algerie-dz.com
D’après la nouvelle république