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Amitié Algérie-France : Optimisme de Chirac

samedi 25 mars 2006, par Ahlem

Le traité d’amitié entre l’Algérie et la France est de nouveau sur le devant de la scène, porté par le souhait des président Chirac et Bouteflika d’avancer dans le sens de sa concrétisation.

Chirac souhaiterait rencontrer Bouteflika pour relancer le projet de traité d’amitié entre l’Algérie et la France.

La seconde vie de ce traité, dont la conclusion était prévue, avec enthousiasme, avant la fin de l’année 2005, reste cependant encore épistolaire : c’est à l’occasion d’un énième message de bonne volonté, diffusé jeudi par l’APS, que le président français a présenté ses condoléances pour le séisme de Laâlam, offert l’assistance de son pays et souhaité s’entretenir avec Bouteflika, dès que possible.

Cette invitation, faite avec les mots de l’urgence, aura pour but de discuter sur « la façon de mener à bonne fin » le traité, tout en réaffirmant la profession de foi de la présidence française sur la nature prévue exceptionnelle, des futures relations « refondées » entre l’Algérie et la France. « Je demeure engagé dans notre projet commun de traité d’amitié consacrant notre partenariat d’exception », indique Jacques Chirac dans ce message dont la politesse laisse le soin du calendrier au président algérien. Le message français semble être la première réaction officielle à l’ouverture offerte par le ministre algérien des Affaires étrangères Mohamed Bedjaoui qui a affirmé, au courant de la semaine, que le projet de traité d’amitié entre l’Algérie et la France est « toujours à l’ordre du jour ».

L’offre algérienne de reprise du « dialogue » a été faite à l’occasion d’une longue interview accordée par le ministre à l’APS présentant les grandes lignes de la diplomatie algérienne. Il s’agissait là d’un premier signe de retour à « la normale » après des mois de polémique entre les sphères politiques des deux pays sur la loi du 23 février 2005 sur le « rôle positif » de la colonisation et de sourdes manoeuvres de récupérations mémorielles internes à la vie politique française et de surenchères nationalistes en Algérie.

Le traité sera-t-il possible avant la fin 2006 ? Rien n’est moins sûr cependant, si la volonté des deux chefs d’Etat semble n’avoir jamais failli, il reste le jeu des « politiques internes » qui font « fonctionner » ce projet sur deux vitesses.

Synthèse de Ahlem
D’après le Quotidien d’Oran