Accueil > ALGERIE > Asphyxies au monoxyde de carbone en Algérie

Asphyxies au monoxyde de carbone en Algérie

lundi 23 février 2009, par Rédaction

Le nombre de décès liés aux asphyxies au monoxyde de carbone en Algérie durant la saison de l’hiver a atteint 42 victimes selon la protection civile.

Lourd bilan en Algérie des victimes d’asphyxies au monoxyde de carbone.

Depuis le début du mois de janvier dernier, la Protection civile a effectué 42 interventions pour des cas d’asphyxie au monoxyde de carboneà travers l’Algérie. 117 personnes ont pu être sauvées tandis que 42 autres ont malheureusement perdu la vie. Des asphyxies dues essentiellement à des fuites de gaz, selon le chargé de communication de la Protection civile, le lieutenant Bernaoui. Le grand froid qui a touché diverses régions du pays ces dernières semaines a poussé nombre d’habitants à recourir à des chauffages nécessitant l’utilisation de bonbonnes de gaz butane ou du gaz de ville, qui ne sont pas sans risques, donnant parfois lieu à des accidents domestiques mortels. Ainsi, pas plus tard qu’avant-hier, l’explosion d’une bonbonne de gaz butane a causé la mort de 2 personnes et occasionné de graves brûlures à 6 autres. Des accidents domestiques qui ne cessent de prendre de l’ampleur, endeuillant des familles voire même occasionnant la disparition de familles entières. Et ce malgré des campagnes de sensibilisation et d’information lancées à travers les médias lourds.

Ainsi, le 17 janvier dernier, toute une famille composée de 3 personnes a perdu la vie dans la wilaya d’El-Bayadh, ainsi qu’une autre de 6 membres à Messila. Deux accidents dus à une asphyxie au gaz. Le lieutenant Bernaoui précise que « pour le seul mois de janvier, nous avons enregistré 31 interventions, pour un lourd bilan de 21 morts. Nous avons heureusement pu secourir 77 personnes en état d’asphyxie. Ne nous cesserons jamais de le répéter, les citoyens doivent impérativement prendre de grandes précautions, car le danger d’une asphyxie est important en cette période de grand froid, comme au niveau des Hauts Plateaux où la température est très basse, poussant des familles à allumer leur chauffage et même leur cuisinière pour chauffer leur habitation, et ce souvent sans disposer de bouche d’aération, seul moyen d’assurer l’évacuation de gaz ou de monoxyde de carbone. Le danger est invisible, car le gaz est incolore et pratiquement inodore. Et une seule heure peut suffire à tuer une personne. »

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant