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Belkhadem favorable au mandat illimité en Algérie

lundi 10 décembre 2007, par Ahlem

Le mandat illimité n’est pas propre à l’Algérie et n’est pas un recul de la démocratie selon le chef du gouvernement Abdelaziz Belkhadem.

Abdelaziz Belkhadem - Algérie.

Lors de son passage samedi dernier à l’émission télévisée « Forum de l’Entv », Abdelaziz Belkhadem a mis les choses au clair. « La candidature du Président Bouteflika à un troisième mandat ne signifie absolument pas qu’il y a recul de la démocratie en Algérie puisque la décision revient en dernier lieu au peuple algérien », a-t-il expliqué. Pour lui, que ce soit deux au trois mandats, cela ne change rien puisque, dit-il, le dernier mot revient au peuple. « Il y a un scrutin et c’est au peuple d’élire son président », a-t-il clairement précisé. L’invité du forum est allé loin pour justifier ses dires. Pour lui, le mandat illimité n’est pas propre à l’Algérie. « Même dans les pays comme l’Allemagne et la Grande-Bretagne, des responsables ont dirigé le pouvoir pendant plus de dix ans », a soutenu Belkhadem. Avant de clore son intervention, le patron du FLN a tenu à souligner que le troisième mandat n’est qu’une réponse à la volonté du peuple.

Le secrétaire général du FLN a reconnu que la campagne pour le troisième mandat lancée pendant la visite de Sarkozy, était bien calculée. « Il n’y a pas de coïncidence dans la politique, tout est calculé », a-t-il clairement affirmé. Le promoteur du projet de troisième mandat n’a pas été par trente-six chemins pour divulguer ses intentions. « Oui, nous avons voulu tenir à témoin le président français de l’attachement du peuple et de la société civile au président de la République », a-t-il avoué. La visite du président français était une opportunité pour démontrer à l’opinion internationale que la troisième mandature vient de la base. En prenant à témoin le président français, l’Algérie peut aller tranquillement dans son projet de révision de la Constitution. Jusqu’à présent, le parti du FLN fait cavalier seul, sans ses deux partenaires de l’Alliance présidentielle. Alors que des associations invitent le président à se présenter au rendez-vous de 2009, le RND et le MSP observent encore le silence.

Synthèse de Ahlem, www.algerie-dz.com
D’après L’Expression