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Des universités privées en Algérie ?

mercredi 10 mai 2006, par Samir

Abordant le rôle de l’université dans le développement de l’Algérie dans les sciences et les technologies, Rachid Harraoubia, a indiqué que l’enseignement universitaire sera ouvert au privé.

Rachid Harraoubia

M. Harraoubia, qui était l’invité de l’émission « Tahaoulat », a souligné que l’université est l’espace adéquat pour former les élites algériennes et forger leurs compétences. En réponse à une première question sur les réformes de l’université, le ministre de l’Enseignement supérieur a indiqué que les politiques des réformes de l’université algérienne, initiées depuis 1971 jusqu’à la réforme amorcée depuis trois années, visent à relever le défi stratégique de la formation de ressources humaines hautement qualifiées, susceptibles de s’adapter à l’évolution du marché de l’emploi. M. Harraoubia a souligné dans ce sens qu’il était devenu impératif d’assurer une formation de qualité répondant aux normes internationales et facilitant l’intégration des institutions de l’enseignement supérieur dans leur environnement économique.

Abordant le dossier du système LMD (Licence-Master-Doctorat), le ministre de l’Enseignement supérieur a annoncé que ce système concernera 41 universités en Algérie dès la prochaine rentrée, précisant que cette nouveauté concernait jusqu’à ce jour 29 universités depuis son lancement au cours de la rentrée universitaire 2004 - 2005. « Nous aspirons à ce que l’étudiant puisse rejoindre un poste de travail dès l’obtention de son diplôme. Il est impératif que le diplôme de l’université algérienne soit d’égale valeur que le diplôme français ou britannique et que notre cadre puisse concurrencer ses homologues étrangers », déclare M. Harraoubia.

A une question sur la faiblesse de l’encadrement algérien, malgré que l’université ait produit plus d’un million de diplômés, le ministre tout en affirmant l’existence d’un déficit dans certains domaines a affirmé que les cadres algériens arrivent aujourd’hui à concurrencer les cadres formés à l’étranger. « Ce que je n’arrive pas à comprendre, c’est qu’on parle beaucoup de la mauvaise qualité de formation, en parallèle on évoque quotidiennement le dossier de la fuite des cerveaux algériens », dit le ministre qui ajoute que son secteur est sur le point de mettre en place un programme universitaire qui accorde une plus grande importance à la qualité, soulignant, par là même, la nécessité pour l’Algérie de tirer profit des expériences des autres pays du monde.

Synthèse de Samir, algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran