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Grève à la Banque de l’agriculture et du développement rural

jeudi 11 mai 2006, par Kahina

Les travailleurs de la Banque de l’agriculture et du développement rural (BADR) ont décidé d’observer une grève d’une journée le 30 mai prochain pour protester contre le probable plan social.

Le sort et le devenir de cette banque, avec ses 7 000 travailleurs, doivent être clarifiés”, lance notre interlocuteur. Dans la plate-forme de revendications adressée aux pouvoirs publics et dont une copie nous a été transmise, la situation actuelle de la Badr est qualifiée de “désastreuse suite à la nouvelle politique lancée par la direction générale et ses conséquences négatives sur l’ensemble de l’entreprise et la menace qu’elle constitue sur le maintien des postes d’emploi dans un environnement de plus en plus concurrentiel”.

Le premier point porte sur la nécessité de reconsidérer la décision imposant à la Banque de l’agriculture et du développement rural (BADR) de se spécialiser dans l’agriculture exclusivement, “décision qui a pesé négativement sur le portefeuille et le rendement de la banque” et que les syndicalistes jugent incompatible, voire non conforme aux textes édictés par la loi sur la monnaie et le crédit. Le syndicat réclame aussi le paiement des créances détenues par la Badr sur le Trésor. Dans son second volet adressé cette fois à la direction générale de la banque, il est demandé “l’annulation immédiate de la décision du conseil d’administration portant sur la fermeture d’un certain nombre d’agences implantées un peu partout à travers le territoire national ainsi que l’abandon du projet consistant à fermer les groupes d’exploitation (succursales)”.

Contestant l’actuelle gestion de la banque, le syndicat revendique la pleine activité bancaire sans restriction pour la banque, notamment en matière de commerce extremis, en ce sens où il demande la restitution des agréments qui ont été retirés à certaines agences de la Banque de l’agriculture et du développement rural (BADR). Par ailleurs, le communiqué souligne que le syndicat national s’inquiète de la fuite des clients de la Badr suite aux instructions de la direction générale de cette institution à laquelle il est demandé d’œuvrer pour leur récupération. Enfin et après le point relatif à la demande de revalorisation du point indiciaire et celui portant sur la prime d’intéressement dite de treizième mois, la revendication finale est liée à la “nécessité d’assurer la protection des cadres et travailleurs de la banque au cours de l’exercice de leur mission professionnelle”.

Synthèse de Kahina, algerie-dz.com
D’après Liberté