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L’Algérie et Israël aux larges de la Grèce

jeudi 27 octobre 2005, par Souad

Dans le cadre d’un exercice d’assistance humanitaire en Grèce, l’Algérie sera présente aux côtés d’Israël et quatre autres pays méditerranéens.

L’Algérie sera présente pour l’exercice de “Dialogue méditerranéen de l’alliance” aux larges de la Grèce.

Intitulé Dauphin 2005, cet exercice, initié par la Grèce dans le cadre du partenariat “Dialogue méditerranéen de l’alliance” et auquel participeront six pays du pourtour de la Méditerranée (Égypte, Algérie, Jordanie, Israël, Maroc et Tunisie), vise à “renforcer la coopération et l’interfonctionnalité entre les forces armées de Grèce et des pays du dialogue”, selon la même source. L’opération, qui se déroulera au sud de la Crête, en mer et sur terre, comprend ainsi “l’aide humanitaire recherche et sauvetage”, mais également la simulation de secours d’urgence après un fort séisme, précisent ces sources.

Tandis que la Grèce déploiera “des forces navales et aériennes”, les autres pays enverront des bateaux, personnels et observateurs. En tout et pour tout, ce sont quelque 1 100 hommes qui participeront à l’opération. Mais au-delà de l’exercice, somme toute ordinaire, l’intérêt vaut sans doute pour ces retrouvailles “contre nature” entre l’Algérie et Israël, les autres pays entretenant plus au moins des relations avec l’État hébreux. Et la source militaire, citée par l’agence française, ne manque pas de le suggérer à demi-mot. “C’est la première fois que tous ces pays seront réunis pour des manœuvres communes”, affirme-t-elle.

Alors l’Algérie a-t-elle décidé de normaliser ses relations avec Tel-Aviv ? S’il faut se garder de tirer des conclusions hâtives, il reste que cette participation, si elle venait à se révéler vraie, constituerait une avancée considérable dans le sens d’une décrispation des rapports entre les deux capitales. Mais il faut dire que ce n’est pas la première fois que des “gestes”, certes timides, sont entrepris pour tenter de jeter des passerelles entre les deux pays. Déjà au début de son mandat, le président de la république, Abdelaziz Bouteflika, avait défrayé la chronique en saluant le défunt premier ministre hébreu, Ehud Barak, en marge des funérailles du roi Hassan II.

Synthèse de Souad
D’après Liberté