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L’Algérie et la France ont une histoire partagée

lundi 27 novembre 2006, par Kahina

L’Algérie qui a longtemps été occupée par la France coloniale, estime qu’une amitié saine entre Alger et Paris devrait commencer par la reconnaissance par Paris des crimes commis par l’armée coloniale française contre le peuple algérien.

Nicolas Sarkozy en Algérie

Lors de sa visite en Algérie, le ministre français de l’Intérieur Nicolas Sarkozy a affirmé qu’il était en « pays ami » et prôné l’apaisement des relations franco-algériennes. Le ministre français avait ainsi annoncé la suppression de l’autorisation européenne préalable pour l’octroi de visas aux ressortissants algériens désireux d’entrer dans les pays de l’espace Schengen. Le ministre français de l’Intérieur avait également fait état de la volonté de l’Algérie, exprimée par son homologue algérien Yazid Zerhouni, de travailler très étroitement avec la France contre le terrorisme.

A l’issue d’une visite au cimetière français de Bologhine (Saint Eugène), Nicolas Sarkozy a aussi prôné l’apaisement entre Alger et Paris à propos de son passé colonial en Algérie (1830-1962). « Il n’y a pas de la douleur que d’un seul côté. Il y a de la douleur des deux côtés. Chacun d’entre nous, nous devons cheminer des deux côtés de la Méditerranée vers l’apaisement et vers l’avenir commun », a dit M. Sarkozy, pour qui « il faut donner des signes et faire des gestes », ajoutant qu’il faut se garder des paroles qui blessent, « et moi je suis venu en ami ».

Le ministre français a d’autre part affirmé que les relations entre l’Algérie et la France sont « extrêmement importantes ». « L’Algérie est notre grand voisin et nous avons une histoire partagée », avait déclaré le ministre français à son arrivée à Alger, indiquant que « beaucoup d’Algériens vivent en France et beaucoup de Français vivent en Algérie ». « Nous avons beaucoup de travail, il y a beaucoup de dossiers », a-t-il par ailleurs déclaré. « C’est donc pour moi un voyage auquel j’attache beaucoup d’importance », avait-il souligné. De son côté, le président Bouteflika avait affirmé que l’Algérie et la France étaient condamnés à avoir un avenir commun.

Synthèse de Kahina, algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran