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L’Algérie et la crise palestinienne

jeudi 8 juin 2006, par Ahlem

Les Etats-Unis pourraient faire appel à l’Algérie pour participer au processus de résolution de la crise inter-palestinienne et du conflit entre Israël et la Palestine.

Robert Malley, Algérie.

La question du conflit israélo-palestinien et ses répercussions sur le monde arabe ont été passées en revue par Robert Malley, le conseiller de l’ex-président américain Bill Clinton, pour le Proche-Orient, durant une trentaine de minutes lors d’une conférence tenue à l’hôtel Hilton par l’Institut d’étude de stratégie globale (INSAG), pour conclure à l’idée selon laquelle, « l’Algérie, à travers son expérience historique, pourra-t-elle agir ou contribuer avec d’autres pays arabes, pour relancer le processus de paix avec comme base d’approche la déclaration du Sommet de Beyrouth ? »

En présence de plusieurs personnalités, dont l’ex-chef du gouvernement M. Smaïl Hamdani, aujourd’hui président de l’association de l’amitié algéro-américaine et de l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amériques en Algérie , Robert Malley a longuement évoqué la situation qui prévaut aujourd’hui sur la scène palestinienne à travers les multiples bouleversements. Selon lui, « la crainte est de voir, aujourd’hui, les Palestiniens s’entre-tuer, ce qui compliquera d’avantage la situation et compromettra la chance de la paix ». L’ex-conseiller du prédécesseur de George W. Bush à la Maison Blanche a plaidé « pour que tous les efforts convergent pour arriver à un consensus entre les Palestiniens, car il s’agit d’un objectif primordial pour éviter une guerre civile qui n’arrangera personne ».

M. Robert Malley a soutenu, par ailleurs, « que ce n’est pas en maintenant un blocus économique et financier sur le gouvernement dirigé par le Hamas, qu’on ramènera ce dernier à réviser ses positions politiques ». « Bien au contraire , soutient-il cela le renforcera dans sa position radicale et renforcera les autres mouvements radicaux à soutenir sa position ». D’après lui, le meilleur moyen est « d’engager un dialogue en se référant au traité de Beyrouth approuvé par des pays comme l’Algérie et l’Arabie Saoudite qui ne reconnaissent pas aujourd’hui l’Etat d’Israël ». Il fera savoir aussi, « que si la situation perdure, on se retrouvera avec une Autorité palestinienne sans autorité et que de ce fait, la situation sera chaotique ».

Synthèse de Ahlem, algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran