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L’Algérie et le Canada coopèrent

dimanche 30 octobre 2005, par Kahina

D’après l’ambassadeur du Canada en Algérie, l’ouverture d’une ligne aérienne directe entre les deux pays n’est pas prévue dans l’immédiat.

A quand une ligne aérienne directe entre l’Algérie et le Canada ?

Cette ligne pourrait voir le jour dans le futur mais cela risque de prendre du temps. Invité hier au forum d’El Moudjahid, l’ambassadeur canadien en Algérie, M. Robert Peck s’est montré très évasif quant au temps que cela prendra et a fourni très peu de détails s’agissant de l’évolution des discussions entre les autorités de deux pays. « Beaucoup a été fait et nous continuons à travailler pour faire aboutir ce dossier ».

M. Peck s’est dit « très optimiste » et pense pouvoir annoncer une bonne nouvelle dans ce sens « au cours de son mandat ». Tout en se refusant à préciser les points d’achoppement sur lesquels le dossier bute encore, l’ambassadeur canadien a souligné que « les autorités algériennes ont pris beaucoup de dispositions en vue d’améliorer la sécurité au niveau de l’aéroport d’Alger ».

Par ailleurs, la construction, en cours, d’un nouvel aéroport et le retour des compagnies aériennes étrangères sont autant de facteurs qui favorisent l’établissement de cette ligne aérienne qui « facilitera les échanges culturels et commerciaux entre les deux pays », a indiqué M. Peck en précisant qu’il y a « un engagement commun pour identifier les problèmes et leur trouver une solution ».

Dans le chapitre des échanges commerciaux, en 2004, le Canada a vu ses exportations vers l’Algérie baisser par rapport à 2003 de 350 millions de dollars canadiens à 285 millions de dollars en raison de la baisse des exportations de blé. En revanche, les importations ont augmenté de 2,4 milliards à 3,5 milliards de dollars canadiens.

Pour renforcer la coopération entre les deux pays, l’ambassadeur s’est engagé à encourager les hommes d’affaires canadiens et la communauté d’affaires algérienne vivant au Canada de venir travailler en Algérie.

Synthèse de Kahina
D’après le Jeune Indépendant