Accueil > ALGERIE > L’Algérie favorable à l’Union pour la Méditerranée

L’Algérie favorable à l’Union pour la Méditerranée

lundi 7 juillet 2008, par Samir

Le président Abdelaziz Bouteflika représentera l’Algérie au sommet qui doit lancer l’Union pour la Méditerranée à Paris le 13 juillet.

Abdelaziz Bouteflika, l’Algérie et l’Union pour la Méditerranée

"Le président Bouteflika m’a demandé de rendre publique sa réponse. Il sera présent à Paris pour le sommet de l’Union pour la Méditerranée", a déclaré le président français Nicolas Sarkozy à l’issue d’une rencontre avec M. Bouteflika en marge d’un sommet, à Toyako (Japon), entre les dirigeants du G8 et ceux de sept pays africains. "C’est extrêmement important, parce que l’Algérie joue un rôle central. Le président Bouteflika a une expérience, une autorité qui font que sa présence autour de la table pour le sommet de l’Union pour la Méditerranée est indispensable au succès de ce sommet", s’est-il félicité. Une quarantaine de chefs d’Etat et de gouvernement sont attendus au sommet fondateur de l’UPM, qui ambitionne de lier l’Europe et les pays de la Méditerranée dans de nombreux domaines. Ce sommet doit réunir notamment des dirigeants de pays qui n’ont pas signé la paix, comme le président syrien Bachar al-Assad et le Premier ministre israélien Ehud Olmert.

Seule la Libye de Mouammar Kadhafi a décliné officiellement l’invitation du président français au sommet du 13 juillet, mais M. Bouteflika avait jusqu’ici laissé en suspens la question de sa présence. Après avoir exprimé très tôt son intérêt pour la version initiale du plan cher au chef de l’Etat français, M. Bouteflika avait été déçu par l’arrimage de ce projet à l’Union européenne dans son ensemble, et non seulement aux pays de l’UE riverains de la Méditerrannée, l’Allemagne n’ayant notamment pas voulu rester à l’écart. L’UPM est née "pour que nous puissions véritablement réaliser des projets méditerranéens", avait ainsi expliqué fin juin le chef du gouvernement algérien Abdelaziz Belkhadem. Mais avec "la participation des 27 pays européens, ce projet a changé, il est complètement différent du projet initial", avait-il estimé. "Il n’y avait pas de réticences, il n’y avait que des pourparlers", a cependant assuré lundi M. Bouteflika.

Synthèse de Samir
D’après AFP