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L’Algérie fête son indépendance

dimanche 6 juillet 2008, par Rédaction

L’Algérie a fêté hier le 46e anniversaire de l’indépendance du pays arrachée après plusieurs années de lutte contre l’armée coloniale française.

Bouteflika et la fête de l’indépendance de l’Algérie.

Comme c’est la tradition en chaque 5 Juillet, jour de la fête de l’Indépendance de l’Algérie et de la Jeunesse, le Président Bouteflika, en ses qualités de Chef suprême des forces armées et de ministre de la Défense, a présidé hier au siège du MDN la cérémonie de promotion au grade de général dont ont bénéficié 22 officiers supérieurs de l’ANP. Sachant que pour la circonstance le Président allait faire un discours à la nation, nombreux ont été les acteurs politiques, gens de la presse et citoyens lambda à dire qu’il pourrait se saisir de l’occasion pour mettre fin au suspense planant depuis trop longtemps sur la décision qui sera la sienne relative à sa candidature ou pas pour un troisième mandat en tant que président de l’Algérie. Il n’en a rien été, et les Algériens qui ont été à l’écoute du discours n’en savent pas plus qu’avant sur son intention. Sur ce thème et celui de la révision de la Constitution, Bouteflika n’a pas exprimé le moindre mot, fait la moindre allusion.

De son discours, l’on retiendra donc que le pays va, comme annoncé, subir un nouveau découpage administratif dont l’objectif est de rapprocher encore plus l’administration et les services publics de la population. Mais surtout que Bouteflika a pris l’exacte dimension de la gravité de la situation dans laquelle se débat notre jeunesse. Une jeunesse dont il admet qu’elle est marginalisée, empêchée de participer de façon responsable à la gestion du pays, et nullement encouragée à prendre son destin en main. Il est évident que l’Algérie ne peut faire face aux multiples défis qui sont devant lui, si ses forces vives que sont les jeunes sont minées par les désillusions et la désespérance. Le Président a plaidé pour faire confiance en cette jeunesse et interpellé aussi bien l’Etat, ses institutions, que les acteurs politiques professionnels et sociaux qui assument le fonctionnement de la nation, pour qu’ils la lui prodiguent en l’associant plus largement aux affaires.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran