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L’Algérie n’est pas un Etat policier

jeudi 5 juillet 2007, par Kahina

L’augmentation du nombre de policiers en Algérie n’est pas une menace à la démocratie mais une nécessité pour la préserver selon le ministre de l’intérieur Yazid Zerhouni.

Yazid Zerhouni s’exprime sur le crime organisé en Algérie

A la question du journaliste de Liberté sur les propos du ministre sur le manque de préparation des policiers pour faire face à la menace que représente le crime organisé en Algérie, Yazid Zerhouni a répondu : "Dans les années 1990, ni la police ni l’administration, ni même la société n’étaient préparées au terrorisme et à sa nuisance. En 1994, j’ai été aux États-Unis et un responsable américain m’avait parlé du crime organisé. Je veux vous dire, à travers cet exemple, que nous le savions. Mais, nous avions une priorité, celle de la lutte antiterroriste. Maintenant, les choses ne sont plus comme avant, nous pouvons nous consacrer à la lutte contre le crime organisé. C’est pourquoi, nous reprenons les formations et la spécialisation relative à la lutte contre le crime organisé."

Sur les liens entre le terrorisme et le crime organisé, le ministre a jourté : "Ce que je peux vous dire, c’est qu’il y a un lien entre le terrorisme et la contrebande en Algérie. D’ailleurs, les terroristes pouvaient passer des frontières... Il y a aussi implication des terroristes dans la drogue... Pour être plus précis, je préfère dire qu’il doit y avoir peut-être un lien entre le terrorisme et la drogue." Et de conclure "Je vous rappelle que la sécurité fait partie de la démocratie. Il ne peut donc être question d’État policier, puisque l’État assure la défense des citoyens. Tout est dans les missions des forces de police."

Synthèse de Kahina, www.algerie-dz.com
D’après Liberté