L’Algérie poursuivra la lutte contre le terrorisme

"Cela se voit. C’est une perte énorme" pour ces groupes armés, a estimé M. Zerhouni, ajoutant que "cela peut paraître peu, comparé au bilan de la concorde civile", en 2000, qui avait permis la mise hors d’état de nuire de 6.000 hommes armés sur un total de 8.000. "Le bilan de la Charte peut paraître maigre", mais comparativement au nombre total des individus armés encore en activité dans les maquis en Algérie, "cela représente de 70% à 80%" en moins, a-t-il dit.

"Il s’agit là d’estimations", a précisé le ministre pour qui "l’élément de référence essentiel est la comparaison du nombre actuel d’attentats par rapport à l’année passée. (Or) on constate qu’il y a une chute importante". Commentant les derniers attentats commis à Alger, le ministre de l’Intérieur a estimé que le recours des groupes armés aux explosifs apportait "la preuve" de leur faiblesse.

La situation sécuritaire s’est améliorée en Algérie, bien qu’il y ait encore des groupe "récalcitrants", a estimé le ministre algérien, ajoutant que ces récalcitrants "sont des auteurs des attentats et de viols" qui sont exclus dans le cadre de la Charte pour la paix et la reconciliation nationale. Le terrorisme sévissait en Algérie dans les années 1990, faisant plus de 150 000 morts, sans compter une perte matérielle considérable, selon le bilan officiel.

Malgré l’amélioration de la situation sécuritaire, des groupuscules terroristes activent encore dans certaines régions d’Algérie. Tout récemment, deux attentats à la voiture piégée se sont produits dans la banlieue est d’Alger, faisant trois morts et 24 blessés.

Synthèse de Billal
D’après AP et Xinhua