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L’Algérie présente son rapport sur la bonne gouvernance

mardi 3 juillet 2007, par Ahlem

Abdelaziz Bouteflika qui représentait l’Algérie au 9ème sommet de l’Union africaine (UA), a dévoilé les grandes lignes de l’état de la bonne gouvernance dans notre pays.

Abdelaziz Bouteflika défend l’approche de l’Algérie sur la bonne gouvernance

L’occasion lui a été donnée d’intervenir lors de la 7ème session du forum du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP) qui a consacré ses travaux à la présentation du rapport de l’Algérie sur la bonne gouvernance. L’auto-évaluation faite par l’Algérie, dont le chef de l’Etat a esquissé les grandes lignes, a permis à ce dernier d’évoquer le processus de réformes dans lequel le pays s’est engagé ces dernières années, en relevant les réalisations qui ont été effectuées et les défis qui demeurent à relever. L’un d’eux, dira Bouteflika, étant la corruption qui, pour être un problème « multidimensionnel », entrave le développement du pays et nécessite, par conséquent, « une approche globale ». Et d’évoquer devant son auditoire les démarches entreprises dans le sens de la maîtrise de ce phénomène, notamment s’agissant de la mise en conformité de la législation interne avec les instruments internationaux et régionaux auxquels l’Algérie a adhéré.

Tels que, citera-t-il, l’imprescriptibilité des infractions de corruption, la levée du secret bancaire, l’obligation de déclaration du patrimoine pour tous les responsables et fonctionnaires de l’Etat... La lutte contre la criminalité, a relevé l’intervenant, s’inscrit aussi dans le cadre de « la dynamique du renforcement de la démocratie et de l’Etat de droit », lesquels constituent le socle d’une bonne gouvernance. Celle-ci ne concernant pas uniquement les institutions de l’Etat, a-t-il ajouté, mais supposant aussi une consultation et une concertation aux niveaux national et local, et l’implication des différents partenaires sociaux. A ce propos, la place de la femme et de la jeunesse est à considérer de manière particulière, eu égard au rôle que ces forces de la société peuvent jouer. S’agissant des accomplissements réalisés, le chef de l’Etat dira que le plus important des défis a été la parenthèse « douloureuse » de l’insécurité et de l’instabilité que le pays a traversée, laquelle parenthèse a été refermée à travers « la réconciliation des cÅ"urs et des esprits et par le rassemblement de tous les Algériennes et Algériens autour de l’objectif de construction de l’Algérie de demain ».

Synthèse de Ahlem, www.algerie-dz.com
D’après la Tribune