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L’Algérie se prépare contre le criquet pèlerin

dimanche 1er avril 2007, par Rédaction

Les wilayas du sud de l’Algérie se trouvent en état d’alerte pour faire face à la menace du criquet pèlerin selon le ministre de l’Agriculture Saïd Barkat.

L’Algérie se dite prête pour affronter le criquet pèlerin

L’Algérie et d’autres pays ont été mis en garde par la FAO et l’Organisation de lutte contre le criquet pèlerin en Afrique de l’Est (DLCO-EA) contre la gravité de la situation et a appelé à réagir en vitesse pour mettre fin aux menaces du criquet pèlerin. Pour ce qui est de l’Algérie, le dispositif de veille est toujours en place et n’a jamais cessé d’être opérationnel. " Nous restons vigilants par rapport à la question acridienne et nous sommes prêts à intervenir à tout moment " a déclaré récemment le ministre de l’Agriculture. Saïd Barkat a indiqué que l’Algérie était capable de traiter 600 mille hectares de terres infestées chaque jour. Barkat a affirmé en marge de la session plénière de l’Assemblée populaire nationale, APN, que les wilayas du sud de l’Algérie se trouvent en état d’alerte pour faire face à cette menace. L’état d’alerte a été décrété directement après que des nuées de criquets aient été vues en Mauritanie et sur les zones de transit à Tindouf.

Aujourd’hui, c’est du côté de l’est que la menace est réelle. Quoi qu’il en soit , la vigilance reste de mise. Aussi, l’Algérie s’est dite prête à aider les pays voisins qui souffrent de ce phénomène, c’est d’ailleurs un meilleur moyen ainsi pour diminuer la menace qui pèse sur elle. Par ailleurs, si les essaims ne sont pas traités sur la côte de la mer Rouge, ils pourraient migrer vers les zones cultivées du delta du Tokar, sur le littoral soudanais, et vers les hautes terres de l’Erythrée où il sera difficile de les empêcher de ravager les cultures et les pâturages, a averti la FAO. Une fois que les criquets pèlerins auront envahi les hautes terres, il existe un léger risque que quelques essaims migrent vers les zones de reproduction estivale à l’intérieur du Soudan avant le début de la saison des pluies. Dans ce cas, ils pourraient poursuivre leur déplacement vers l’ouest, à la recherche de conditions écologiques favorables au Tchad, au Niger et au Mali, selon un expert de la FAO.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après Le Maghreb