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L’Algérie tarde à mettre en oeuvre ses réformes

samedi 8 avril 2006, par Rédaction

L’Algérie tarde à mettre en oeuvre les réformes nécessaires pour soutenir l’économie et réduire le taux du chômage, estime le vice-président pour la Banque mondiale pour MENA, Christian Poortman.

Cependant, selon lui, « si le MDF est un produit des efforts interrégionaux pour prendre des décisions pertinentes pour la région, plusieurs problèmes subsistent ». Il fait remarquer que « c’est la hausse des prix du pétrole qui a généré le développement pour certains pays et beaucoup reste à faire ».

Poortman demande à ce que la région MENA se mette à niveau par rapport au reste du monde, qu’elle réalise des transformations sociales fondamentales, en commençant par améliorer la qualité de l’éducation et mieux intégrer les femmes dans l’économie. MENA, dit-il, a le taux d’activité féminine le plus faible au monde. Il recommande, bien sûr, la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption.

Il ne passera pas sous silence le faible taux de croissance des pays de la région non producteurs de pétrole (entre 2 et 3%). « Il faut créer 90 millions d’emplois dans les cinq prochaines années pour réduire le chômage dans la région MENA », dit-il. 46 millions de personnes y vivent avec moins de 2 dollars par jour, sont d’autres statistiques qui font dire au vice-président de la BM que « beaucoup de pays, dont l’Algérie, tardent à mettre en oeuvre les réformes nécessaires pour amorcer un développement durable ».

Synthèse de Mourad
D’après le Quotidien d’Oran