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L’ONEC Algérie dément

lundi 19 juin 2006, par Ahlem

L’ONEC Algérie a démenti l’existence d’une erreur dans le sujet de la filière électronique du baccalauréat 2006, contrairement aux affirmations d’enseignants d’électronique.

ONEC dément - Bac Algérie.

Dans un communiqué rendu public hier, l’ONEC affirme en effet qu’il « n’existe aucune erreur dans le sujet de la filière électronique », tout en dénonçant ce qui est assimilé, est-il souligné, « à une entreprise de désinformation initiée par certains syndicalistes », dont l’objectif est « de saper le moral des élèves candidats au baccalauréat ». Les réponses techniques précises élaborées par les inspecteurs de la filière électronique et relatives aux soi-disant erreurs, ajoute l’ONEC, démontrent qu’il n’existe aucune erreur dans le sujet d’électronique. La même source, tout en se réservant le droit, dit-elle, d’engager des poursuites judiciaires contre les auteurs de cette « désinformation », a tenu à rassurer les élèves candidats du baccalauréat et demeure en permanence à l’écoute et veille scrupuleusement à la sauvegarde des intérêts des élèves candidats au baccalauréat.

Les parents d’élèves et les candidats de la série « électronique » de deux lycées techniques d’Oran, accompagnés des professeurs de cette matière, ont été une nouvelle fois reçus hier au niveau du siège de la Fédération nationale des associations des parents d’élèves (FNAPE). Comme il était convenu lors de la première rencontre tenue avant-hier, M. Dellalou, président de la FNAPE, a transmis aux parents d’élèves et aux enseignants la réponse du ministère de l’Education. Une réponse qui dément catégoriquement toute présence d’une quelconque erreur au niveau de l’épreuve d’électronique du bac. Les quatre professeurs d’électronique présents lors de cette réunion paraissaient surpris du verdict des pouvoirs publics, car ils restaient unanimes à penser le contraire.

Ils ont souhaité, par ailleurs, voir le corrigé officiel de cette épreuve, qu’ils estimaient toujours comme étant truffée d’erreurs et de contradictions. Mais pour eux l’erreur principale reste celle relative à « la capacité Xn », dont la valeur n’est pas donnée par l’énoncé mais qu’on ne cite pas parmi les capacités à court-circuiter (à négliger). « Si on ne lui dit pas clairement que la capacité Xn est à court-circuiter, comme ça a été fait pour X1, X2 et X3, le candidat n’est nullement censé la négliger dans ses calculs », affirment les profs. « Cette omission peut en effet conduire le candidat à inclure Xn dans ses calculs, et vu que cette dernière n’a pas de valeur connue, il devient cependant impossible de trouver réponses aux questions 5, 6, 7 et 10", précisent-ils.

Synthèse de Ahlem, algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran