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L’angoisse avant les résultats du Bac 2008 en Algérie

samedi 12 juillet 2008, par Samir

L’angoisse était perceptible chez les élèves dans l’attente des résultats du Bac 2008 en Algérie dont les premiers chiffres sont tombés le jeudi.

Les résultats du Bac 2008 en Algérie.

La nuit de mercredi à jeudi a été particulière pour des milliers de candidats au Bac 2008 en Algérie, ainsi que pour leurs parents. Dès l’annonce de la parution des premiers résultats sur le réseau Mobilis, les revendeurs de cartes et de puces de cet opérateur ont été pris d’assaut. Tous étaient branchés sur leurs portables en formant et reformant le numéro indiqué en faisant introduire le numéro d’inscription pour un éventuel résultat positif. C’est à partir de 23 heures, qu’on entendit les premiers youyous annonciateurs de la bonne nouvelle. Pour les uns et les autres, l’annonce des résultats officiels a été une véritable délivrance après un suspense qui a duré un mois d’attente, d’appréhensions et d’espoir, en fait, une année de durs labeurs. Au niveau des KMS, il y a eu foule et les gérants n’ont pas chômé et la demande d’appels sur le numéro indiqué a été tellement importante que certains d’entre eux ont dû fermé tard dans la nuit. Si pour les candidats reçus, le problème a été résolu, en revanche pour les autres, ils devaient patienter jusqu’au lever du jour et se diriger, une dernière fois peut-être, à leur lycée, pour consulter les listes qui devaient être affichées.

Le lendemain, les élèves de terminale se sont retrouvés dans leurs établissements respectifs et il y avait bousculade devant les listes affichant les résultats du Bac 2008 en Algérie. Même ceux qui connaissaient les résultats sont venus, histoire de vérifier. Larmes de joie, de tristesse et gestes de consolation ont été les seules caractéristiques de ce moment tant attendu par ces lycéens. Dans les rangs des déchus, notamment chez les filles, il y avait beaucoup d’amertume ne serait-ce que pour la simple raison que l’année prochaine, on n’aura plus les mêmes camarades de classe avec lesquels elles ont vécu plusieurs années ensemble. D’autres, par contre, notamment ceux qui n’auront plus droit à refaire l’année, c’est pratiquement le vide total. Mais force est de reconnaître que pour cette année, et au vu de l’important taux de réussite enregistré, le plus fort depuis l’indépendance du pays, en hausse de 5 à 6 % par rapport à la session 2007, il y a eu plus d’heureux.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran