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L’extradition de Khalifa en Algérie reste une décision britannique

mercredi 7 mars 2007, par Souad

L’extradition en Algérie de Rafik Khalifa reste suspendue à la décision de la justice britannique selon le premier ministre Abdelaziz Belkhadem.

L’Algérie exige l’extradition de Rafik Khalifa.

Pour sa part, le ministre de l’Intérieur, M. Yazid Zerhouni, a insinué que l’extradition de Khalifa peut être considéré comme test pour la coopération algéro-britannique. "Comment parler d’une coopération sérieuse, si on n’arrive pas à coopérer dans une affaire aussi simple que l’extradition de Khalifa", comme le stipule la loi sur les droits communs. Il est à signaler que l’Algérie a appliqué les accords qui portent sur l’extradition de certains Algériens qui résidaient en Grande-Bretagne d’une façon illégale et soupçonnés d’avoir des relations avec des organisations terroristes, puisque 7 individus ont été extradés parmi les 17 concernés.

Maintenant que Abdelmoumen Khalifa a été arrêté, les questions qui se posent sont : est-ce qu’il va être extradé ou non ? Et s’il est extradé, est-ce que ce sera vers l’Algérie ou vers un autre pays ? Ou encore, est-ce que cette arrestation intervient dans le contexte de l’affaire Khalifa en Algérie. Aucune indication n’a filtré, sur l’éventuelle extradition de ce dernier, même si on apprend, par ailleurs, que les extraditions entre Alger et Londres entreront en vigueur dans moins d’un mois. Abdelmoumen Khalifa a été arrêté par les services de la Police britannique, le 27 février dernier à Londres.
Cette nouvelle n’a pas été rendue publique ni en Algérie, ni même en Angleterre, durant cinq jours.

Le Golden boy est dans les locaux de Scotland Yard et est probablement soumis aux interrogatoires de la police, notamment ceux des services de l’immigration et ceux de la brigade financière de lutte contre le blanchiment d’argent. En effet, Khalifa est accusé de "séjour illégal" et de "blanchiment d’argent". Selon certains observateurs, Londres aurait décidé de passer à l’action, suite aux demandes algériennes, et à cause du train de vie luxueux de Abdelmoumen Khalifa dans une capitale réputée pour la cherté de la vie. Il est à rappeler qu’un mandat d’arrêt international, poursuit Abdelmoumen Khalifa, il est aussi demandé par Alger et Paris, pour avoir piloté une des plus grandes escroqueries connues, dont le préjudice provisoire dépasse les 5 milliards de dollars.

Synthèse de Souad, www.algerie-dz.com
D’après Le Maghreb