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Le classement PNUD de l’Algérie fait débat

mardi 9 novembre 2010, par Rédaction

Plusieurs ministres estiment que la 83ème place de l’Algérie dans le classement PNUD 2010 ne représente pas la réalité algérienne.

Le classement PNUD de l’Algérie fait débat.

Le classement de l’Algérie en matière de développement humain, la corrélation entre le développement humain, la croissance économique et la démocratie, suscitent toujours une divergence entre les institutions internationales et la société politique et civile algérienne. A l’occasion de la présentation, hier à la Résidence El Mithak, et sous l’égide du Conseil national économique et social (Cnes), du 8e rapport sur le développement humain, élaboré par le Programme des nations unies pour le développement (PNUD, bureau de New York), l’expression de cette divergence était forte. Certes, ce rapport, élaboré dans une perspective longue de 40 années (1970 -2010) relève des résultats « remarquables » réalisés par l’Algérie en matière de développement, avec une évolution de 53%. En termes, notamment, d’amélioration de l’espérance de vie à la naissance, de scolarisation et d’accès aux soins, même si des insuffisances restent patentes en matière du genre.

Néanmoins, le classement de l’Algérie par le PNUD au 83e rang mondial, à la 9e place dans la catégorie des pays à haut développement humain, et à la 5e place dans la catégorie des pays à haut développement humain non monétaire, n’a pas été agréée par tous, et notamment par les représentants du gouvernement, dont le ministre de la Santé et de la Population et celui de la Statistique et Prospectives, MM Djamel Ould-Abbès et Hamid Temmar, et autres experts et acteurs de la société civile, qui ont estimé que ce classement, en général positif, ne reflète pourtant pas la réalité, les efforts et les progrès effectifs réalisés la décennie écoulée. De même que les débats ont mis en relief des divergences d’approche concernant la corrélation entre le développement humain, et les questions de croissance économique et la démocratie. Cela même si ces deux questions restent assez déterminantes.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après le Soir d’Algérie