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Le mouton de l’Aïd moins cher en Algérie

dimanche 17 décembre 2006, par Kahina

Le mouton est moins cher en Algérie à deux semaines de l’Aïd el-Adha avec des prix relativement abordables, soit à partir de 15 000 dinars.

Le mouton plus accessible en Algérie

Les citoyens peuvent enfin, dans quelques endroits de la capitale, acquérir ce qu’on appelle une ayada, d’un poids d’environ 20 kg, à 15 000 dinars. Contrairement à l’année précédente, où les moutons n’ont été cédés qu’à partir de 22 000 dinars, cette année, les bourses moyennes trouveront bien leur compte. Il faut juste, disent certains, « faire vite pour profiter de cette baisse ». Ainsi, le prix du mouton de l’Aïd el-Adha oscille actuellement entre 15 000 et 24 000 dinars en Algérie. Chez d’autres revendeurs, les prix peuvent atteindre 33 000 dinars.

Lors de notre virée effectuée dans plusieurs points de vente dans la périphérie d’Alger, nous avons constaté que les citoyens cherchent méticuleusement les endroits où l’on peut espérer une « bonne affaire ». Chez ami l’hadj de Beni Messous, il faut dire que les prix proposés par ce dernier attirent du monde. Il est presque le seul sur la place d’Alger, selon ses dires, qui n’envisagerait pas d’augmenter ses prix. Le plus cher mouton a atteint 24 000 dinars chez lui. Celui-ci dit qu’il s’agit d’un cheptel de première main, ramené de Djelfa, la wilaya leader en Algérie dans l’élevage du mouton.

Il nous explique la raison de cette baisse des prix : elle est due au déficit pluviométrique enregistré depuis septembre dernier. C’est la panique pour nous actuellement, même si la pluie commence à tomber, dit ami l’hadj. « La nourriture du cheptel est coûteuse. La logique veut que je vende tout maintenant puisque je ne suis pas sûr qu’il y aura d’autres chutes de pluie. » Celles qui viennent de tomber ne peuvent-elles pas être bénéfiques pour vous ? Pas pour le moment, et le cheptel qu’on a maintenant ne peut en bénéficier, répond l’éleveur.

Toutefois, les autres éleveurs ne l’entendent pas de cette oreille et estiment qu’avec ces premières pluies, tout est permis. Même si les prix ne dépassent pas la barre des 24 000 dinars actuellement, ils seront toutefois très vite revus à la hausse. Les raisons ? « Y a finalement de la pluie », nous rétorque un autre éleveur rencontré à Ouled Fayet. Certains citoyens ont fait déjà la « bonne affaire », les autres peuvent en faire à condition de ne pas attendre la veille de l’Aïd.

Synthèse de Kahina, algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant