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Le pouvoir d’achat des Algériens recule

lundi 26 mars 2007, par Rédaction

Le pouvoir d’achat des Algériens serait en baisse en raison de la hausse du coût de la vie qui ne semble pas avoir été compensée par la hausse des salaires.

Les Algériens sont préoccupés par leur quotidien

Les Algériens sont-ils mal gouvernés ? Pourtant l’Algérie a les moyens de sa politique financièrement parlant, 78 milliards de dollars de réserves de change ont été engrangées durant l’année 2006, grâce aux exportations des hydrocarbures alors que 144 milliards de dinars ont été injectés pour soutenir le plan de relance économique. L’Algérien que l’on qualifie d’impatient, très certainement à tort, ne voit rien venir, du moins dans l’immédiat, si ce n’est son pouvoir d’achat qui ne cesse de se réduire en peau de chagrin.

L’Algérien ne veut plus boire et manger que des paroles. Tout le monde s’accorde à dire que la famille algérienne moyenne, constituée de 6 à 7 personnes, ne peut vivre avec un Snmg en dessous de 25.000DA. C’est là un constat de l’Union générale des travailleurs algériens et une revendication du Parti des travailleurs, le PT de Louisa Hanoune. Le Snmg a été augmenté à 12.000DA et l’Ugta a applaudi. L’ancien Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a été jusqu’à déclarer toute augmentation des salaires « illégitime ». Pomme de discorde qui l’a opposé à son successeur M.Belkhadem qui l’a défendue bec et ongles. Finalement, c’est le chef de l’Etat, M.Bouteflika, qui a tranché.

Les augmentations auront lieu. Pour un peu plus de mieux vivre ? Une bouffée d’oxygène ? Si elle a eu lieu, elle aura été de courte durée, après la flambée des prix qu’à connue le marché des fruits et légumes, les trois « saignées » dues aux dépenses auxquelles il a fallu faire face durant le mois de Ramadhan, pourtant considéré comme un mois de piété et de rahma d’une part, la rentrée scolaire et le mouton de l’Aïd d’autre part. L’application des mesures d’augmentation des salaires, pourtant décidée par le président de la République, a donné lieu à de vives polémiques, surtout celle concernant les retraités qui a vu des accusations réciproques et des échanges verbaux entre l’ancien secrétaire général de la Fntr, A.Azzi et le ministre du Travail, Tayeb Louh, qui resteront sans aucun doute dans les annales.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après l’Expression