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Législatives Algérie 2007 : Saïd Sadi s’explique

lundi 19 mars 2007, par Rédaction

Les prochaines législatives en Algérie ont été le thème principal de l’intervention du président du RCD, Saïd Sadi, au forum de l’ENTV.

Saïd Sadi - Algérie.

Invité de l’émission hebdomadaire de l’ENTV, le président du RCD, Saïd Sadi, a été interpellé sur diverses questions relatives aux prochaines élections législatives en Algérie, mais aussi aux positions antérieures du parti. Saïd Sadi a expliqué d’abord que sa formation n’a point déserté le terrain politique, même si elle était absente des institutions (notamment l’APN), ces cinq dernières années. “Ce n’est pas parce que nous n’apparaissions pas à la télévision que nous avions arrêté d’activer. Nous avons toujours exercé la démocratie participative.”

Il a expliqué le boycott de la présidentielle de 1999 par manque de garanties contre la fraude et les législatives de 2002 à cause des évènements de Kabylie qui ont provoqué la mort de plusieurs dizaines de personnes. Le parti opte, toutefois, pour une participation effective aux prochaines élections législatives en Algérie parce que, de l’avis du leader du rassemblement, “le boycott n’est pas une solution, même si le risque de fraude est une réalité”. Il a précisé qu’une mobilisation massive pourrait réduire considérablement la menace de tricherie. Il a assuré, néanmoins, qu’il respectait parfaitement la décision du FFS de bouder les urnes, même s’il a expliqué qu’un boycott ne saurait avoir de l’effet s’il restait circonscrit à une région.

Interpellé sur le caractère connu du RCD, dont l’audience est justement confinée, en majorité, à la seule Kabylie, Saïd Sadi a répondu que l’Algérie “vient à peine de sortir de l’ère du parti unique. La plupart de nos militants sont au Centre, comme ceux de Djaballah sont majoritairement à Constantine, et ceux du FLN sont principalement à l’Est”. Accusé d’avoir, par le passé, sabordé la formation d’un front démocratique par son ambition d’en être le chef suprême, le président du RCD a rétorqué que l’échec de cette démarche ne réside pas dans “le problème de leadership, mais de positionnement politique. Les partis démocratiques n’ont pas la capacité de s’entendre sur les mêmes objectifs”.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après Liberté