Les lycées d’Alger se mobilisent

Les signataires de l’appel ont arrêté une série de slogans qui plaident particulièrement « pour la réintégration des collègues du lycée Saïd Hamdine mutés arbitrairement ». Non aux mutations induites par l’article 21 bis, non à la marginalisation de la commission paritaire et pour la solidarité qui reste le seul rempart contre l’arbitraire, figurent parmi les autres revendications. Le communiqué rendu public à ce sujet, qualifie la décision prise par l’Académie d’Alger-ouest de « brutale » et que « derrière ces affectations se cachent de véritables déportations administratives.

Le lycée Saïd Hamdine est pris comme exemple pour casser toute contestation dans les lycées d’Alger à l’avenir et avaliser les mutations arbitraires ». Pour sa part le ministère de l’Education est considéré comme responsable de cette situation, puisque selon le CLA et le CNAPEST, « il a cautionné cette sanction collective de grande envergure ». « Il veut faire payer aux enseignants du secondaire leur engagement syndical en risquant d’envenimer le climat dans les lycées, en accentuant le mécontentement des enseignants », lit-on dans le communiqué.

Pour les deux organisations syndicales, « nous devons ensemble dire non à ces affectations revanchardes, non à l’arrogance et au mépris, non aux affectations d’office et à la non-consultation de nos élus dans les commissions paritaires. Maintenir aujourd’hui nos acquis, c’est dire oui à la solidarité entre les enseignants du secondaire qui est la seule protection contre l’arbitraire, le mépris et l’arrogance » et d’ajouter : « nous disons oui au dialogue social sincère et concret et nous interpellons l’inspectrice de l’Education d’Alger-ouest de surseoir à cette décision qui est contraire aux textes de l’UNESCO relatifs au contrat pédagogique ».

Synthèse de Billal, algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran